Généalogie de la famille DUCOS - PONTET

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Pour se repérer dans l'espace...

 

Le récit des différentes branches de notre généalogie nous entraîne vers des lieux qui sont parfois difficiles à localiser. La richesse des villages, l'évolution des toponymes dans le temps, la multiplication des lieux-dits dans chaque paroisse, sont souvent des sources de confusion quand il s'agit de savoir où ont vécu nos ancêtres.

Cette page a pour but de nous aider à avoir d'une part une vision d'ensemble sur les paroisses et communes dont il est question dans ce site, et d'autre part à situer précisément les lieux-dits dans chacune de ces communes.

 

Commençons par un constat d'ordre général : en l'état actuel de mes recherches, je n'ai trouvé aucun ancêtre qui soit originaire d'un autre pays que la France ! Peut-être en trouverais-je un jour, je le souhaite, car cela serait l'occasion d'élargir la vision géographique de la famille à l'étranger. Toutefois, avec les soubressauts de l'Histoire, on peut être certain d'avoir au minimum un mélange de sang gaulois (Bituriges Vivisques), italien (époque Romaine), germanique (Wisigoths et Francs), arabe (Maures), anglais (Guyenne anglaise) et espagnol (proximité frontalière). Sans compter que l'origine de l'humanité est africaine !

Dans un premier temps, identifions les origines de nos ancêtres. L'arbre que vous voyez ci-dessous montre les départements d'origine des différentes branches pour les 4 quartiers :

Listrac
Arbre des origines

 

On constate que pour l'instant, tous les ancêtres que j'ai trouvés sont français, et la trés grande majorité, près de 76 %, sont du département de la Gironde. Pour ce département, une immense partie vient du Médoc, mais nous rencontrons également des branches venant du Sud-Gironde (Saint-Macaire, Langon), du Nord-Gironde (entre Blaye et St-André-de-Cubzac), et de l'Entre-deux-Mers (La Sauve Majeure, Sadirac, Beychac...). Dans cet arbre, la partie concernant le Médoc est en gris clair, et le reste de la Gironde est en gris foncé. Les autres départements sont dans les couleurs de chaque quartier. Enfin, les pourcentages sont ceux des naissances d'ancêtres dans chacun de ces départements par rapport à l'ensemble de nos ancêtres trouvés et identifiés.

Car outre la Gironde, nous avons aussi une histoire dans 15 autres départements ! Voici le sommaire des lieux qui nous concernent. Cliquez sur un élément dans la liste, ou sur une zone dans les 2 cartes interactives ci-dessous, pour vous y rendre directement :

FranceLa Gironde

 

GIRONDE - Le Médoc

 

Commençons donc par la Gironde. Avant la Révolution française, le territoire se trouvait sur les provinces de Guyenne (capitale : Bordeaux) et de Gascogne (capitale : Auch), dont les frontières ont souvent changé au cours de l'Histoire. Quand les 83 départements sont créés en 1790, celui qui nous intéresse s'appelle d'abord le département du Bordelais, puis la Gironde. Mais en 1793, alors que les députés dits justement "Girondins" sont arrêtés, le nom change pour Département du Bec d'Ambès, point de confluence entre la rivière Dordogne et le fleuve Garonne, avant d'entrer dans l'estuaire de la Gironde. Ce n'est que sous le Directoire, en 1795, que le département porte de nouveau son nom actuel.

Notre histoire en Gironde se déroule principalement sur le sol du Médoc, cette bande de terre au nord-ouest du département, située entre l'océan Atlantique à gauche et l'estuaire de la Gironde à gauche.

Gironde   Le Médoc    Le Médoc
A gauche : la Gironde en France.  Au milieu : Le Haut-Médoc.  A droite : Carte du Médoc.

Le nom « Médoc » signifie Pays du Milieu (« Pagus Medulorum »), ou bien Pays entouré d’eau (« Pagus Medilius »). Le Médoc est d’abord habité par les Bituriges vivisques, peuplades celtes, puis par les Romains. C'est à cette époque un ensemble de collines boisées et de forêts, séparées par des marais et des landes stériles.

Au Moyen-âge, le Médoc est divisé en deux zones : au nord, une étendue déserte couverte de landes, et au sud, des forêts, des prairies marécageuses et surtout des terres à seigle (ségalas). Ce sont les moines qui importent la vigne et qui commencent à la cultiver près des cités médiévales, des prieurés (Macau, Cantenac, Vertheuil, l'Abbaye de l'Isle) et des seigneuries (Castelnau, Lesparre, Latour et Blanquefort). Les nobles se mettent à consommer de plus en plus de vin, et se mettent eux aussi à organiser la vigne pour constituer des vignobles.

Au XIIème siècle, lorsqu' Aliénor d’Aquitaine épouse le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt, elle apporte en dot l’Aquitaine et ses vignobles, ce qui marque le début de l'exportation du vin.

Vous trouverez dans ces 3 liens ci-dessous les cartes du Médoc à 3 époques différentes. Les 2 premières ont été établies par mes soins, la 3ème est issue des Archives départementales de la Gironde. Ces cartes montrent à quel point la terre du Médoc évolue et se déplace au fil du temps. Nous en constatons les effets aujourd'hui, mais la côte Atlantique se fait grignoter par l'océan depuis très longtemps...

 

Les lieux du Médoc qui nous concernent sont nombreux, en particulier dans ce qu'on appelle le Haut-Médoc : Listrac, Moulis, Avensan, Castelnau, Margaux,...

 

Listrac
Autour de Listrac-Médoc

 

Listrac

L'origine des lieux semble dater d’avant le IXème siècle, comme en témoigne l'existence d'une chapelle, au hameau de Donissan. Le nom « Listrac » vient peut être du latin Lista ou Listra, qui signifie lisière, bordure : Listrac se situe sur la ligne de partage des eaux, qui s’écoulent soit vers l’est soit vers l’ouest du Médoc. La voie romaine de Bordeaux à Soulac, "la Lébade", passe à Listrac. Le domaine de Peyrelebade (« pierre levée ») évoque le nom de cette voie, domaine où résidait la famille du peintre Odilon REDON (né à Bordeaux en 1840, mort en 1916), précurseur du surréalisme.

A la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Listrac forme la commune de Listrac. Déjà très renommée au XVIIIème siècle, la commune connaît un nouvel essor en 1932, où Listrac prend le nom de Listrac-Médoc par décision administrative, pour se différencier de Listrac-de-Durèze. En 1913, Listrac est, avec 1380 hectares de vigne, une des plus importantes communes viticoles de la presqu'île médocaine. La crise des années 1930 bouleverse ce bel équilibre. Les viticulteurs font reconnaître la notoriété de leurs vins avec l'obtention du statut d'appellation d'origine contrôlée (A.O.C.).

Située entre Moulis et Saint-Julien, Listrac est "le toit du Médoc" et culmine fièrement à 43 mètres. Les pentes naturelles favorisent le bon drainage des sols, et la relative fraîcheur du climat, liée à la situation ventée et proche de la forêt, permet une maturation lente et régulière propice aux grands vins. Les croupes graveleuses sont majoritairement plantées de cabernet-sauvignon, qui donne toute son impétuosité au Listrac, tandis que sur le plateau calcaire, domine le merlot, dont le fruité et la chair enrobent à merveille ses vins.

Nos ancêtres de Listrac sont nombreux, je ne citerai que les principales familles : DUCOS, ROSSIGNOL, BERGERON, DAURAT, EYMAT, FOURTHON, LAMBERT, LESCOUTRA, LOUBANEY, MARTIN, RAYMOND, RICHEBON, SAUTS, SENTOUT et VIDEAU.

Listrac
Carte de Listrac-Médoc

 

Moulis

Le nom de Moulis est le résultat de l'évolution du mot latin mola : la meule du moulin. Ce mot donne Molinis, puis Moulix et enfin Moulis. Vers 1420, de nombreux moulins sont établis sur les jalles du Médoc ainsi que leurs affluents. Moulis est sans doute l'emplacement d'un de ces moulins sur la jalle de « Tiquetorte ». A mi-chemin entre Margaux et Saint-Julien, Moulis prend la forme d'un étroit ruban de 7 km de long, perpendiculaire à la Gironde.

Le développement du vignoble est attesté dès le XIIIème siècle. La vigne est établie à Moulis dès le Moyen-Age par les propriétaires féodaux et par la communauté religieuse. En effet, au XVème siècle, l'archiprêtré de Moulis est fort important et s'étend sur 31 paroisses. L’église romane des XIIème et XIIIème siècles date approximativement de la fondation du bourg.

A la Révolution, la paroisse Saint-Saturnin de Moulis et son annexe Saint-Genès-de-Meyre forment la commune de Moulis. La réputation des vins de Moulis s’établit dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, dans le sillage des grands chefs de file du Haut-Médoc, avec la politique du libre échange du Second Empire et les relations privilégiées entre Napoléon III et la Reine Victoria.

Nous avons comme ancêtres de Moulis les familles : BERNADA, LALLEMAGNE, BEYRIES, BOUEY, CASSY, CURAT, FAURE, FOURTON et POUJEAUX.

Moulis
Carte de Moulis-en-Médoc

 

Avensan

Le nom de la commune d’Avensan viendrait d’Aventia, divinité celtique. D’autres lieux-dits de la commune, tels Léojean, Carcassonne, Vertessec, ont aussi une origine celtique. Au Moyen-Age, de petites forteresses sont construites pour se protéger des envahisseurs utilisant la Gironde et les jalles comme voies de pénétration : le Castéra, le château Donissan (aujourd’hui Citran), le château de Romefort et celui de St-Genès de Meyre près de Barreau.

Avensan est le pays natal de Pey (Pierre en gascon) Berland (né en 1375), archevêque de Bordeaux. A la Révolution, la paroisse Saint-Pierre d’Avensan forme la commune d’Avensan. La commune est limitée au nord par la jalle de Tiquetorte, à l’est par la Louise et à l’ouest par le ruisseau du Déhès.

Cette paroisse est le lieu d'origine des familles : GOFFRE, JUSTE, BARRE, BRETHON, DARLAS, DEJEAN, HUGON, JOLIBERT, JOUANNEAU, JOYEUX, PAGAN, SIMEON et VIALARD.

Avensan
Carte d' Avensan

 

Margaux

La vigne apparaît à Margaux à l'époque gallo-romaine. Dès 1705, un texte fait mention du château Margaux. A la Révolution, la paroisse Saint-Michel de Margaux forme la commune de Margaux. C’est à la fin du XVIIIème siècle, avec la naissance des premières techniques de vieillissement, que se développe le concept de vins de qualité. Sa consécration, c'est le célèbre classement de 1855 qui distingue 21 crus classés dans l'appellation "Margaux". Cent ans plus tard, sont nés le syndicat viticole et l'appellation d'origine contrôlée Margaux.

Nos ancêtres originaires de Margaux sont les familles COUREAU et MOREAU.

Margaux
Carte de Margaux

 

GirondeBien sûr, dans le Médoc, d'autres paroisses (ou communes, ça dépend de l'époque) nous concernent. Je ne ferai pas l'historique pour chacune d'entre elles, cela dépasserait amplement le cadre de ce site, mais vous trouverez des liens vers les cartes géographiques en cliquant sur leurs noms. Je place pour chacune d'elles les noms des familles qui en sont originaires. Il s'agit entre autres :

N.B. : Les communes de la liste ci-dessus n'ayant pas de noms de famille associés n'ont été que des lieux de "passage" : nos ancêtres y ont habité, parfois sur plusieurs générations, mais ils n'en sont pas originaires.

 

GIRONDE - Hors Médoc

 

GIRONDE - Entre St-André-de-Cubzac et Blaye

Gironde

Une part très importante de notre généalogie se déroule dans le nord du département, entre la ville de Saint-André-de-Cubzac et celle de Blaye. Nous avons des ancêtres dans les villes suivantes :

 

 

Comps
Autour de Comps, Gauriac et St-Ciers-de-Canesse

 

GIRONDE - Le Libournais

 

GirondeJe traite ici de tout ce qui se trouve dans l'est du département. Evidemment, cela concerne la région de Libourne, mais pas seulement ! Les pas de nos ancêtres nous emmènent dans les villes suivantes :

 

 

 

 

 

 

GIRONDE - Autour de Saint-Macaire

 

GirondeC'est à Saint-Macaire et dans le Langonnais que vivent nos ancêtres nobles et bourgeois. La ville de Saint-Macaire se situe à 50 kilomètres au sud-est de Bordeaux, sur la rive droite de la Garonne. Presqu'en face, sur l'autre rive, se trouve la ville de Langon. Les villes qui nous intéressent ici sont donc :

 

St-Macaire
Autour de Saint-Macaire, le Pian-sur-Garonne et St-Pierre d'Aurillac

 

 

GIRONDE - Bordeaux

Gironde 

Pour terminer ce panorama de la Gironde, intéressons-nous à Bordeaux, la capitale girondine, qui a aussi abrité certains de nos ancêtres en ses rues. J'ai relaté dans les pages du site les lieux suivants :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la Gironde, voyons ce qui se passe dans les autres départements français :

 

AriègeAriège09 - ARIÈGE

Le département de l' Ariège fait partie de la région Occitanie depuis 2016 ; avant cette date il s'agissait de la région Midi-Pyrénées. Comme les autres départements, il a été créé à la Révolution française à partir de 3 territoires : le Comté de Foix (autour de la ville qui en est aujourd'hui la préfecture), la Vicomté de Couserans (à l'ouest du département), et une partie du comté de Comminges qui s'étendait encore plus loin à l'ouest.

Le nord du département est constitué de plaines, de prairies et de collines, avec une importante activité agricole de céréales et de tournesols. Au sud se trouvent les montagnes pyrénéennes, dominées par la Pique d' Estats et ses 3 143 mètres d'altitude.

Nos ancêtres vivent dans le Couserans depuis au moins le début du XVIIème siècle jusque vers 1823. Ce sont les familles ABRIBAT, PARIS, CAZAUX et DUPONT, que l'on retrouve dans Les origines des ABRIBAT. Ils sont pour la plupart des ouvriers agricoles, des travailleurs de la terre, mais certains se font aussi transporteurs de marchandises ou vendeurs de verre.

 

Voici les 3 villes qui nous intéressent pour le département de l' Ariège :

 

 

AveyronAveyron12 - AVEYRON

Comme l' Ariège, l' Aveyron est un département de la région Occitanie, anciennement celle des Midi-Pyrénées. Il reprend à peu près le territoire de la province d'Ancien Régime nommée Rouergue. A la Révolution, le département prend le nom de la rivière qui le traverse, l' Aveyron.

Situé dans le sud-ouest du Massif Central, l' Aveyron a son point le plus haut au Signal de Mailhebiau, à 1 469 mètres d'altitude, sur les monts d' Aubrac. Plus on descend vers le sud, plus le paysage change en plateaux et en collines. Les hauts-plateaux calcaires des Grands Causses s'inscrivent dans la moyenne montagne, entre 700 et 1 200 mètres d'altitude.

Nous avons beaucoup d'ancêtres dans le Rouergue, et ce depuis la fin du XVIIème siècle. Il s'agit des familles PONS, CAREL, POMMAREDE, GOUDAL, ISSALY, AYGALENQ, SOUIRY, et j'en passe... Les hommes qui vivent dans ce pays authentique et rustique sont maréchaux-ferrants, forgerons, tisserands, tanneurs, marchands, et pour beaucoup laboureurs. Nous avons aussi un avocat-notaire (eh oui, les deux à la fois !) avec Louis PRATS. Les récits sont tellement riches et nombreux que 2 pages sont nécessaires : vous pouvez retrouver leurs aventures dans Les origines des PONS et dans Les origines des CAREL.

Voici la liste des 14 villes (rien que ça !) concernées par nos ancêtres pour l' Aveyron, toutes situées dans la partie nord du département :

 

 

Ch-MaritimeCharente-Maritime17 - CHARENTE-MARITIME

Le département de la Charente-Maritime était un département de la région Poitou-Charente, mais a été intégré dans la région Nouvelle-Aquitaine en 2016. Il est largement ouvert sur l'océan Atlantique à l'ouest, sur l'estuaire de la Gironde au sud, et possède un relief léger constitué de plaines et de bas plateaux. La Charente-Maritime compte aussi 4 îles : Oléron, , Aix et Madame.

La création de ce département à la Révolution se fait à partir de l'assemblage des anciennes provinces de l' Aunis (autour de La Rochelle), d'une grande partie de la Saintonge (Saintes), et d'une petite partie du Poitou et de l' Angoumois. Son premier nom était "Charente-inférieure", car le fleuve Charente qui le traverse est ici à son cours inférieur, juste avant de plonger dans l'océan. Ce n'est qu'en 1941 que le département change de nom pour la Charente-Maritime.

Ce sont nos ancêtres LAROCHE qui viennent de ce département, avec les familles PELETTE, GLEMET et MESSAC. Ils sont marchands coquetiers, laboureurs à bras ou à boeufs, au service des autres ou pour leur propre compte. J'ai trouvé leurs traces depuis le début du XVIIème siècle, et ils vivent en Charente-inférieure jusqu'au milieu du XIXème siècle, avant de descendre sur la Gironde. Tout est raconté dans Les origines des LAROCHE.

 

Voici les 3 villes pour la Charente-Maritime, au sud du département près de la Gironde voisine :

 

 

 

24 - DordogneDordogneDORDOGNE

Nous sommes toujours dans la région Nouvelle-Aquitaine pour ce département qui reprend les contours de l'ancienne province du Périgord. D'ailleurs ce nom de Périgord est toujours utilisé aujourd'hui, et même revendiqué, par les Périgourdins ! Le territoire de la Dordogne est à 40% recouvert de forêts, de prairies et de vignes. L'industrie du bois est donc très présente, ainsi que la viticulture. Les nombreux cours d'eau, les vallées, les grottes et les gorges contribuent à faire de ce département un territoire charmant à la nature changeante et aux paysages variés. J'aurais du mal à cacher que, bien que je n'en sois pas natif, c'est mon département préféré...

"Périgord" vient du nom des gaulois qui habitaient la région avant l'arrivée des Romains, les "Pétrocores" ; ce nom signifie "le peuple des quatre armées". Aujourd'hui, mais ce n'est sans doute qu'un hasard, ce sont 4 Périgords qui coexistent. Le Périgord Vert, autour de Nontron au nord, a la couleur des châtaigners, des chênes clairs et des prairies. Au centre, autour de Périgueux, le Périgord Blanc rappelle que son sol est calcaire. Au sud-est, autour de Sarlat, le Périgord Noir suggère la couleur sombre de la terre et des chênes verts. Enfin, au sud-ouest, près de Bergerac, le Périgord Pourpre évoque la couleur des feuilles de vigne quand vient l'automne.

Nos ancêtres les CANTAGREL ne sont pourtant pas originaires du Périgord : ils viennent du département voisin du Lot pour s'y installer au milieu du XVIIIème siècle. Par contre, les familles CHARRIOL, LADIGNAC et LESCALMEL, qui se lient à eux, sont bien de cette belle province ! Ce n'est qu'à l'aube du XIXème siècle que nos CANTAGREL quittent la Dordogne pour les Pyrénées-Atlantiques. Vous trouverez leur histoire dans Les origines des JUFORGUES.

 

Voici les 2 villes, situées au sud-est du département de la Dordogne :

 

 

Eure-et-LoirEure-et-Loir28 - EURE-ET-LOIR

L' Eure-et-Loir est un département situé dans la région Centre-Val de Loire, à 90 kilomètres au sud-ouest de Paris. Son nom provient des 2 principales rivières qui le traversent, l' Eure et le Loir. La forêt y tient une part très importante, surtout dans le nord-ouest du département. Au sud-ouest, le territoire composé de collines et de terres bocagères était anciennement une partie de la province du Perche, l'autre partie étant attribuée au département voisin de l' Orne. A l'est et au sud se trouve une partie de la Beauce (ou Orléanais), grande plaine fertile pour la culture des céréales (blé, orge, maïs, colza,...) qui s'étend sur 5 départements au sud-ouest de la capitale.

Nous avons des ancêtres au XVIIIème siècle, qui vivent à quelques kilomètres à l'ouest de Chartres : ce sont les CHARDON, ISAMBERT, DESCHAMPS, et CHRETIEN. L'activité agricole étant très importante, beaucoup d'entre eux sont laboureurs, mais aussi chartiers et cabaretiers. Mais au début de la Révolution, ou peut-être un peu avant, un couple CHARDON-DESCHAMPS décide de partir dans le sud-ouest de la France, pour une nouvelle vie... Leur épopée est retracée dans Les origines des CHARDON.

 

Voici les 2 villes de nos ancêtres pour le département d' Eure-et-Loir :

 

 

 

 

 

GersGers32 - GERS

Le département du Gers est situé en Gascogne dans la région Occitanie. Il est traversé par la rivière qui lui donne son nom, affluent de la Garonne. Son paysage est très valloné, avec une altitude qui atteint 300 mètres dans le sud. C'est un département tourné vers l'agriculture, avec une production importante de maïs, de blé, de colza, et avec l'évelage de canards servant à faire du confit et du foie gras de grande qualité.

Le département est créé à la Révolution sur une partie de l'ancienne province de Gascogne, composé de la circonscription de l' Armagnac (entre Eauze et Auch), du Condomois (autour de Condom au nord du département) et d'une partie du pays de Comminges (autour de Lombez au sud-est).

Parmi nos ancêtres, les MAILHOS et LAPORTE sont originaires de ce département, avant de se lier aux JUSFORGUES dans celui des Hautes-Pyrénées. Nous sommes alors autour de 1800, comme on peut le voir dans Les origines des JUFORGUES. C'est aussi, accessoirement, le département où je suis né, mais un peu plus tard...

 

Voici la ville pour nos ancêtres dans le département du Gers :

 

 

 

LandesLandes40 - LANDES

Voisin de la Gironde, le département des Landes fait aussi partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Il réunit principalement 2 provinces de l'Ancien Régime, la Guyenne (Bordelais, Périgord, Agenais, Quercy et Rouergue) et la Gascogne (entre océan Atlantique, Garonne et Pyrénées). Une grande partie nord est couverte de forêt, la plus grande de France, alors qu'au sud la Chalosse est plutôt agricole (culture du maïs, élevage de canards). La côte ouest est délimitée par de hautes dunes et une plage de 106 kilomètres sur l'océan Atlantique.

Beaucoup de Landais étaient bergers, et surveillaient leurs troupeaux de moutons montés sur des échasses (les bergers, pas les moutons). Cela permettait de se déplacer plus facilement dans les zones marécageuses, et de parcourir de grandes distances.

Nos ancêtres vivent dans les Landes dès le début du XVIIIème siècle. Les FAYET et GARANT vivent là depuis certainement plus longtemps encore, puisqu'ils sont propriétaires de leurs maisons. Je n'ai le métier que du dernier né dans ce département : il est charpentier. Après son mariage, il ira s'installer non loin de là, au Pays basque, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Pour connaître son histoire, rendez-vous dans Les origines des JUFORGUES.

Une autre branche est originaire des Landes, vers la fin du XVIIème siècle, il s'agit de LAMORERE. Ce bourgeois, procureur en cour de justice, est originaire de Hagetmau, mais je n'ai pas beaucoup pu remonter cette branche par manque de source. Il partira très tôt sur Bordeaux, vers 1710. Voir Les origines des BERNADA.

 

Voici les 3 villes concernant nos ancêtres au sud du département des Landes :

 

 

42 - LoireLoireLOIRE

La Loire est un département de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et qui tient son nom du fleuve qui le traverse du sud au nord. La vallée de la Loire est une vaste plaine encadrée par les monts du Lyonnais et monts de Tarrare à l'est (dites "montagnes du matin", frontalières avec le département du Rhône), et par les monts du Forez et monts de la Madeleine à l'ouest (dites "montagnes du soir", frontalières avec l'Auvergne).

 

Le département reprend le territoire de l'ancienne province du Forez. En plaine, la terre est souvent gorgée d'eau et peu fertile, ce qui demande aux Foréziens énormément de travail pour la cultiver, pour finalement peu de résultat. Les eaux qui stagnent en permanence apportent aussi leur lot de maladies entrainant une forte mortalité.

 

La ville d'Usson-en-Forez est située sur ce plateau montagneux. Nos ancêtres les TARDIVIER y vivent depuis au moins le milieu du XVIIème siècle, puisque les plus anciennes traces que j'ai trouvées datent de 1665. Ils exercent tous le même métier, comme écrit dans les registres paroissiaux : ils sont des "gens de labeur". Cela veut tout dire, ils sont laboureurs, cultivateurs, mais sur une terre très exigeante. Les autres familles LANIER, FAVEYRAL, BACHELARD et NIER n'échappent pas à cette condition. Vous aurez tous les détails dans Les origines des TARDIVIER.

 

 

Voici la seule ville nous concernant, située dans le coin sud-ouest du département de la Loire :

 

 

 

 

 

Loire-AtlantiqueLoire-Atlantique44 - LOIRE-ATLANTIQUE

C'est dans la région Pays de la Loire que l'on trouve le département de la Loire-Atlantique. Son nom est issu du fleuve qui la traverse, la Loire, avant de se jeter dans l'océan Atlantique à l'ouest. Doté d'un très faible relief, c'est le département le plus plat de France. Au nord-est, le bocage angevin fait partie d'une région forestière à cheval sur deux autres départements. Le reste de la Loire-Atlantique est une succession de collines, de zones humides, de lacs et de marais salants. Le département côtoie l'océan Atlantique sur plus de 130 kilomètres.

Le département s'appelait à l'origine la Loire-Inférieure. Il est issu du démembrement sous la Révolution de l'ancienne province de Bretagne, reprenant le territoire de l'ancien diocèse de Nantes. Ce n'est qu'en 1957 qu'il prendra son nom actuel, le qualificatif "inférieure" étant jugé péjoratif.

Au début du XVIIIème siècle, nos ancêtres LE GEAY et PASQUET vivent dans deux paroisses situées près de la frontière avec le département du Maine-et-Loire, et se lient avec une famille BUROT issue de cedit département. Leur descendance quittera la Loire-Atlantique pour la Gironde juste avant la Révolution française. Le point sur la situation dans Les origines des BUROT.

 

Voici les 2 villes au sud-est du département de la Loire-Atlantique :

 

 

LotLot46 - LOT

Le Lot est un département de la région Occitanie, anciennement de la région Midi-Pyrénées. Il est traversé par 2 rivières : au sud le Lot, qui lui a donné son nom, et au nord la Dordogne. Le département est composé de 7 régions naturelles qui lui confèrent des paysages contrastés de montagnes, de bois, de prairies, de bocages, de grottes et de champs cultivés. On y cultive notamment des céréales, des prunes, des noix, de la vigne et du tabac. L'élevage ovin et bovin y est aussi très présent.

La Révolution française qui découpe le territoire en départements en 1790, crée celui du Lot à partir de l'ancienne province du Quercy. A l'origine, l'arrondissement de Montauban en faisait partie car sous l'Ancien Régime, il était inclu dans le Quercy. Mais il en a été séparé en 1808 pour créer le département du Tarn-et-Garonne. Depuis la Guerre de Cent Ans jusqu'en 1789, la population du Quercy a toujours vécu dans la misère, et les révoltes du peuple contre l'excès de l'impôt et l'aristocratie sont nombreuses au cours de son histoire.

En ce qui concerne la nôtre, ce sont les CANTAGREL et MALARET qui semblent être originaires du Lot, à la charnière entre le XVIIème et le XVIIIème siècle. Ils vivent à Prayssac, ville située dans un des méandres de la rivière Lot. Puis la famille part vers 1740 pour s'installer juste à côté, dans le département de la Dordogne. L'histoire est racontée dans Les origines des JUFORGUES.

 

Voici les 2 villes pour le département du Lot :

 

 

49 - Maine-et-LoireMaine-et-LoireMAINE-ET-LOIRE

Situé dans la région Pays de la Loire, le département du Maine-et-Loire reprend globalement les limites de l'ancienne province d' Anjou. Il est évidemment traversé par la Loire d'est en ouest, mais aussi par de multiples cours d'eau qui viennent l'alimenter. Sa préfecture Angers est à la frontière entre le bassin parisien à l'est et le massif armoricain à l'ouest, ce qui lui procure un climat tempéré de type océanique dont la "douceur angevine" est vantée par Joachim du BELLAY.

Nous trouvons des ancêtres dans ce département à la fin du XVIIème siècle : les familles BUROT et DOYSI. Ils sont charpentiers à Tillières, mais un mariage leur fera quitter ce département pour celui de la Loire-Atlantique en 1758. Tout se trouve dans Les origines des BUROT.

 

Voici la seule ville nous concernant, au sud-ouest du département du Maine-et-Loire :

 

 

 

 

64 - Pyrénées-AtlantiquesPyrénées AtlantiquesPYRÉNÉES-ATLANTIQUES

Le département des Pyrénées-Atlantiques se trouve à l'extrême sud-ouest de la région Nouvelle-Aquitaine. Il tire bien sûr son nom de la chaîne pyrénéenne qui le borde au sud, et de l'océan Atlantique à l'ouest. Deux régions le composent : le Pays basque français à l'ouest (ville principale : Bayonne), et le Béarn à l'est (préfecture : Pau).

Le département s'appelait à l'origine Basses-Pyrénées, et regroupait la province du Béarn avec la Basse-Navarre, et une partie de la province de Gascogne avec les terres du Labourd et de la Soule. Depuis, le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule forment les 3 provinces du Pays basque français. Le nom de Pyrénées-Atlantiques n'arrive qu'en 1969, ce qui ne change rien à celui de ses habitants : ils sont soit Basques, soit Béarnais.

En ce qui concerne nos ancêtres, ils sont Basques ! Au début du XVIIIème siècle, les familles issues de ce territoire sont les LANDABURU, IRATCHETO et COUIGNOUA. Mais 2 autres familles venues d'ailleurs rejoignent ces dynasties au Pays basque : les FAYET (venus des Landes) vers 1768, et les CANTAGREL (arrivés de Dordogne) vers 1832. Un formidable voyage à suivre dans Les origines des JUFORGUES.

 

Voici les 3 villes pour le département des Pyrénées-Atlantiques :

 

 

Hautes-PyrénéesHautes-Pyrénées65 - HAUTES-PYRÉNÉES

Voisin des Pyrénées-Atlantiques, le département des Hautes-Pyrénées se situe pourtant dans la région Occitanie (autrefois région Midi-Pyrénées). Les montagnes pyrénéennes occupent une bonne moitié sud du département, avec au plus haut le pic du Vignemale culminant à 3 298 mètres d'altitude. En allant plus au nord, les montagnes laissent la place à de vastes plaines comme le plateau de Lannemezan, et au nord-ouest de larges vallées plus habitées.

Pour une grande partie, le département reprend le territoire de l'ancien comté de Bigorre, augmenté des Quatre-Vallées (Aure, Basse-Neste, Barouste et Magnoac) et de 5 autres régions gasconnes.

Un point remarquable : deux petits territoires constitués de 5 paroisses de ce département se trouvent enclavés dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques ! Ces enclaves bigourdanes sont un héritage du mariage de Gaston IV le Croisé, seigneur du Béarn, avec Talèse d'Aragon, la nièce du comte de Bigorre, en 1085. Pour cette union, la jeune mariée n'apporte pas ces 5 paroisses dans sa dot : le comte de Bigorre souhaitait sans doute les conserver comme "postes avancés" pour surveiller le puissant voisin béarnais, potentiellement belliqueux. Cette particularité géographique, toujours défendue par les habitants eux-mêmes, a été maintenue depuis 10 siècles !

 

C'est à 10 kilomètres au nord de Tarbes que vivent nos ancêtres JUSFORGUES, SUS, GUINLE et DISSERT en ce début de XVIIIème siècle. Ils sont laboureurs ou maçons. La famille MAILHOS vient du Gers et se lient à eux vers 1800. Mais les JUSFORGUES quitteront leurs chères montagnes vers 1850 pour mener une vie nouvelle à Bordeaux en Gironde. Leur histoire est racontée dans Les origines des JUFORGUES.

 

 

Voici les 2 villes situées au nord de Tarbes, dans le département des Hautes-Pyrénées :

 

 

 

 

 

81 - TarnTarnTARN

Le département du Tarn, du nom de la rivière qui le traverse, fait partie de la région Occitanie. Très contrasté au niveau du relief, il comporte la Montagne Noire au sud, issue du Massif Central, avec le pic de Nore qui s'élève à 1 211 mètres, et les monts de Lacaune à l'est. Leur crête dessine la ligne de partage des eaux : l'eau qui tombe à l'est de cette ligne s'écoule vers la Méditerranée, l'eau qui tombe à l'ouest de cette ligne prend la direction de l'océan Atlantique. Le reste du département est plus vallonné avec de larges plaines, appartenant au bassin aquitain.

L'histoire du Tarn est très riche, avec notamment la croisade des Albigeois, les Guerres de religion et les épidémies de peste. Nos ancêtres y vivent depuis au moins la fin du XVIème siècle ; il s'agit des familles PONS, SUC, AUGER et MAZENS. Ils exercent le difficile métier de forgeron sur plusieurs générations. Ces familles partiront de l' Albigeois vers 1713 pour rejoindre le Rouergue, futur département de l ' Aveyron. Le détail de leur saga est à retrouver dans Les origines des PONS.

 

Voici les 3 villes pour le département du Tarn :

 

 

VendéeVendée85 - VENDÉE

La Vendée est un département traversé par la rivière éponyme, et fait partie de la région Pays de la Loire. Elle compte 250 kilomètres de côtes sur le littoral Atlantique, et plusieurs grands ports de pêche. A l'intérieur des terres, c'est l'agriculture qui est prépondérante.

Avant la Révolution, le territoire occupait la partie occidentale du Poitou (Bas-Poitou). Il était à majorité protestant, et a subi de fortes répressions pendant les Guerres de religion. Entre 1793 et 1796, les paysans vendéens royalistes s'insurgent contre les armées révolutionnaires ; ces guerres causent des centaines de milliers de morts.

Mais à l'époque de nos ancêtres, tout ceci n'est pas encore de mise. Les de BARITAULT sont une grande famille aristocratique qui vit en Vendée, plus précisément à St-Germain-de-Prinçay dans le lieu-dit Les Roches Baritaud. Une branche de la famille descendra en Gironde dans la ville de St-Macaire, vers la fin du XIVème siècle. Tous les éléments connus de cette histoire dans Les origines des BARITAULT.

 

Voici la seule ville pour le département de la Vendée :