La numérotation Sosa, la recherche des ancêtres,... Quelques bases pour bien comprendre comment cela fonctionne.
Une présentation de la terre de nos origines, et les grandes ligne de l'histoire de notre famille au fil du temps...
Explications sur les différents calendriers utilisés dans l'Histoire.
Convertir une date du calendrier républicain vers le calendrier grégorien
Pour situer une date dans l'Histoire.
Quelques mots sur l'origine des noms de famille.
Qu'est-ce que c'est ?
Je vous propose ici un panorama général de l'histoire de notre famille. Chaque paragraphe traite d'une époque de notre Histoire avec un grand H. Dans chacun d'entre eux, j'indique quelles familles "prennent naissance" dans l'époque concernée. Les recherches effectuées en remontant chaque branche me font aboutir à chaque fois sur un ancêtre ou un couple d'ancêtres, au-delà duquel ou desquels il m'est impossible de remonter faute de sources. Ces ancêtres "premiers" sont donc ici classés par époque.
Vous constaterez que cette histoire se mèle très fortement à celle du Médoc. C'est pourquoi j'inclue également dans la notion d'histoire générale, celle de la culture de la vigne. Travailler la terre et les vignes ne signifiait pas la même chose pour nos ancêtres suivant les époques où ils vécurent ! C'est donc un aspect primordial dans leur histoire de vie.
Enfin, de ce panorama général, vous pouvez choisir une branche qui vous intéresse, et vouloir approfondir son histoire séparément de celle des autres familles. Il suffit alors de cliquer sur les noms en gras : des liens vous mèneront sur les branches concernées. Sauf bien sûr les noms des rois de France !
Notre famille est en grande partie originaire du Médoc, en Gironde. Cette langue de terre est bordée, d'un côté par l'océan Atlantique, et de l'autre par l'estuaire de la Gironde.
Mais notre histoire la plus ancienne ne se déroule pas en Médoc ! Elle a pour cadre un petit village dans le Rouergue, c'est-à-dire le futur département de l' Aveyron, au début du XIVème siècle. Notre plus ancien ancêtre connu, Etienne GODALH 727040 , va fonder une dynastie de plusieurs siècles, la dynastie GOUDAL de la GOUDALIE, dans le petit village de Muret-le-Château. Il est en effet cité dans un acte datant de 1315 ! Nous sommes donc 22 ans avant le début de la Guerre de Cent ans...
C'est au cours du XVème siècle que Jean de BARITAULT 37904 , Seigneur des Roches, vient de Vendée pour s'installer à Saint-Macaire, qui sera situé plus tard en Gironde. Ce Jean fait son testament en 1499. Dans cette ville de Saint-Macaire, les BARITAULT auront des situations prestigieuses. Les descendants de Jean possèderont plusieurs châteaux (Hories, Terrefort, Roquetaillade,...).
Pendant la Renaissance, on fait venir des ingénieurs hollandais pour commencer d'importants travaux d’assèchement des marais du Nord-Médoc. Les marais disparus, les cultures peuvent alors se développer : la vigne peut enfin s'épanouir sur les collines qui étaient totalement inadaptées aux céréales et pâtures.
Nos ancêtres du Médoc ne sont pas encore connus à cette époque. Mais à Saint-Macaire, la famille FLOUS, dont le premier représentant connu est Guillaume FLOUS 9472 , est une famille de bourgeois qui seront jurats (conseillers municipaux) de la ville sur plusieurs générations. La France est alors gouvernée par François Ier.
L'alliance des deux grandes familles FLOUS et BARITAULT se fera par le mariage de Bernard FLOUS 2368 et Contour BARITAUT 2369 en 1608, sous le règne d' Henri IV.
Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, les seigneurs du Médoc cèdent leur place aux nobles bordelais, et les vignobles deviennent des domaines sur lesquels règnent les Ségur, Pontac et Brane. On implante alors de la vigne sur des terroirs variés, paluds (terres alluviales sur les rives de la Gironde) et croupes (collines) graveleuses. Ce développement viticole permet de mieux identifier les bons terroirs. On comprend alors le lien direct entre le sol et la qualité du vin.
Sous le règne de Louis XIII (qui dure de 1610 à 1643), on trouve nos ancêtres les plus anciens connus dans le Médoc. Les familles MEYRE et MALEYRAN sont originaires de la commune de Sainte-Hélène. Estienne (ou Estebe) MEYRE 12416 , 12476 et 25330 épouse Marguerite MALEYRAN 12417 , 12477 et 25331 avant 1625.
Maître Louys BERNADA 1194 , né vers 1629 à Moulis, est avocat à la cour du Parlement de Bordeaux. Les LALLEMAGNE, avec en tête Gérard L’ALEMAIGNE 608 , vivent également à Moulis à cette époque.
Nous sommes à présent sous Louis XIV, et Arnaud CARMANAC 1544 naît vers 1673 dans la commune de Brach, tandis que Jean LACOURTY 3136 (décédé après 1697) vit à Lacanau, où les LACOURTY sont pour la plupart résiniers.
La famille ABRIBAT est, elle, originaire de Tourtouse, en Ariège (Martial ABRIBAT 3968 est né en 1620). Ses descendants s'installeront dans le village voisin de Fabas, à la fin du siècle.
Au XVIIIème siècle, la culture est rationalisée. L'alignement des vignes facilite l'encépagement et le labour à l'attelage. Les techniques de vinification évoluent : à partir de 1730, la généralisation de l'ouillage (remplissage de chaque barrique de vin de la première année pour remplacer le vin évaporé), du tirage au fin ou soutirage (transvasement d’une barrique à une autre pour séparer le vin des lies) et du méchage (descente dans la barrique d’une mèche enduite de soufre, qui, allumée, donne des vapeurs de gaz sulfureux, toxiques pour les ferments contenus dans la barrique) permet une meilleure conservation des vins. Les cépages sont essayés et améliorés, les cuvées de différentes qualités sont déjà séparées en premier et deuxième vin.
Au milieu du siècle, les termes de Grand cru et Château sont bien définis, et la quasi-totalité du vignoble médocain est constituée. Le vin est largement consommé, exporté vers des contrées de plus en plus lointaines, sa renommée est faite. C'est dans les chais du quartier bordelais des Chartrons, au bord de la Rivière, que sont alors élaborées les techniques de vieillissement.
En ce début de siècle, Louis XIV mène une politique absolutiste en France, sur une période impressionnante de 72 ans (de 1643 à 1715). En ce temps-là, la famille BOUSCARRUT vit dans la commune de Lacanau, où ils sont agriculteurs.
On ne trouve trace des DUCOS qu'en 1707, année présumée de naissance de Jean DUCAUTS 256 au village de Libardac, commune de Listrac, dans leur propriété qui est encore aujourd'hui dans la famille.
C'est aussi à Listrac que vivent les ROSSIGNOL, Guillaume ou Guilhem ROSSIGNOL 576 s'y étant marié en 1710.
Les PONTET, quant à eux, sont originaires de Sainte-Hélène. Jean PONTET 384 y est né en 1720. On est alors sous le règne de Louis XV (de 1715 à 1774).
Les GOFFRE sont une famille de laboureurs à Avensan. Pierre GOFFRE 224 est né en 1760. Dans ce village vit aussi la famille JUSTE.
Le premier FATIN connu, François FATIN 544 , est sabotier près de Lesparre. Il s'y marie d'ailleurs en 1702.
Mais c'est de l'autre côté de la Gironde, quelque part entre St-André-de-Cubzac et Libourne, que viennent les GUIBERT, dont Pierre GUIBERT 160 est le 1er représentant. Nous entrons alors dans le règne de Louis XVI, qui devient roi de 1774 à 1792.
Et c'est d'encore plus loin, de Charente maritime, que vient Pierre LAROCHE 84 né vers 1789.
Enfin, la famille PONS est originaire de Muret, aujourd'hui Muret-le-Château, dans le département de l’Aveyron, où naît Amans PONS 88 vers 1739.
A noter qu'en cette fin de siècle marquée par la Révolution Française, Jeanne Angélique CHAUMETTE 297 et son fils Théodore FLOUS 148 quittent Saint-Macaire pour venir s’installer dans une petite ferme à Listrac, dont elle a hérité de sa tante.
Au cours du XIXème siècle, plusieurs fléaux s'abattent sur le vignoble, freinant douloureusement l'activité viticole. Le puceron phylloxéra, ainsi que les champignons mildiou et oïdium, ravagent les cultures. Le seul moyen de sauver la vigne est son total renouvellement, en utilisant des porte-greffes américains (plan sur lequel est implanté le greffon de cépage noble). Vers 1880, les quelques 25 000 hectares de vignes qui subsistent ne permettent plus le commerce du vin à l'export.
Le contexte est donc particulièrement difficile, et en ce début de siècle, Pierre MONNEREAU 232 est journalier à Castelnau.
Cependant, les moyens techniques progressent à tel point que nos ancêtres peuvent voyager de plus en plus facilement, et changer de ville ou de département. Ainsi Antoine FATIN 34 déménage de Saint-Laurent pour descendre sur Listrac.
Napoléon Ier instaure l'Empire en France en 1804, et ses réformes marqueront durablement le pays, jusqu'à la défaite de Waterloo en 1815. La Seconde Restauration se met alors en place avec Louis XVIII, Charles X puis Louis-Philippe, et ce jusqu'en 1848. Jean ABRIBAT 124 , né en 1803, quitte son Ariège natal pour s'installer dans le Médoc à Avensan.
François GUIBERT 40 , né en 1817 à Vérac, part s'installer dans la commune de Comps (entre Bourg et Blaye) où vivra désormais toute la dynastie.
Vers 1824, Pierre PONS 44 quitte Muret en Aveyron pour s'installer à Rodelle, où vit sa première femme.
Bernard JUFORGUES 52 , né vers 1832 à Sarniguet, dans les Hautes-Pyrénées, et sa femme Marie-Anne CANTAGREL 53 , née le 10 juin 1832 à Saint-Palais (dans les Pyrénées Atlantiques), déménagent sur Bordeaux, avant de découvrir le Médoc (Voir Les origines de JUFORGUES).
Etienne RAYMOND 108 vit à St-Julien, canton de Pauillac, vers 1836 (voir Les origines des RAYMOND). Son fils Arnaud RAYMOND 54 déménagera à Margaux.
Mais cette frénésie du voyage ne touche pas tout le monde ! En 1846, Pierre ROSSIGNOL 36 épouse Catherine FLOUX 37 à Listrac.
Par contre, Jacques LAROCHE 42 descend de Messac (Charente maritime) vers Gauriac, près de Comps, au milieu du siècle. C'est alors le Second Empire de Napoléon III, de 1852 à 1870.
Nous entrons maintenant sous la IIIème République. Thomas BOUSCARRUT 50 et Marie DISSAN 51 quittent Lacanau avec une bonne partie de leur famille, entre 1869 et 1875, pour venir s’installer aussi à Listrac. On comprend alors pourquoi ce village de Listrac est pour notre famille si important : toutes les branches de nos ancêtres y convergent !
Le XXème siècle et ses 2 guerres mondiales ont laissé des traces indélébiles dans la vie de notre famille. Paul dit Charles DUCOS 8 part en 1911 en Amérique du Sud avec sa femme. Pendant la Guerre de 1914-1918, René PONTET 12 subit les attaques au gaz des troupes allemandes. S'il survit à la guerre, ce n'est pas le cas de Pierre dit Charles GUIBERT 10 , qui meurt "pour la France" près de Verdun en 1916. Pierre dit Henri GOFFRE 14 , qui partait simplement faire son service militaire en 1912, ne put finalement rentrer chez lui qu'après la Guerre en 1919 !
Dans les Années Folles, quelques grands millésimes (1921, 1924, 1928 et 1929), permettent au commerce du vin de se refaire une santé. Mais un autre grand coup de frein va de nouveau ralentir l'activité : la crise des années 1930. Pour y faire face, la cave coopérative de Listrac est créée en 1933, permettant l'union des propriétaires du village et regroupant 170 hectares de vigne. C'est un an après, en 1934, que Amiet DUCOS 4 épouse Marcelle GUIBERT 5 à Listrac. Il faut par contre attendre 1941 et la seconde Guerre mondiale pour que Pierre dit Henri PONTET 6 épouse Yvette GOFFRE 7 à Moulis.
Après la 2nde Guerre mondiale et les gelées de 1956, le vignoble médocain est réduit à 6 000 hectares. C'est avec passion que les hommes et les femmes de Listrac travaillent sans relâche pour augmenter la qualité et la quantité de production du vin, alliant le progrès technique et le respect de la tradition.
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