La numérotation Sosa, la recherche des ancêtres,... Quelques bases pour bien comprendre comment cela fonctionne.
Une présentation de la terre de nos origines, et les grandes ligne de l'histoire de notre famille au fil du temps...
Explications sur les différents calendriers utilisés dans l'Histoire.
Convertir une date du calendrier républicain vers le calendrier grégorien
Pour situer une date dans l'Histoire.
Quelques mots sur l'origine des noms de famille.
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Le fils de François et Marguerite, Jean dit "Jules" GUIBERT 20 , grand’père de Marcelle 5 , naît sous le 2nd Empire (Napoléon III) le 24 octobre 1860 à 2 heures du matin, à Berthou, un village de la commune de Comps, situé entre Bourg et Blaye dans le nord de la Gironde. C'est là qu'il grandit, et qu'il apprend tous les rudiments de l'agriculture, plus précisément du travail de la vigne.
Cette solide formation lui permet de devenir ouvrier agricole, c'est-à-dire qu'il se met au service de divers propriétaires pour travailler dans leurs vignes, selon leurs besoins. Inutile de préciser que cette vie, si rude qu'elle soit physiquement, est aussi très incertaine, car Jules est totalement dépendant des différents patrons pour qui il travaille, ainsi que des conditions climatiques. Les uns comme les autres peuvent parfois le priver de travail, et quand il en trouve, il est évidemment mal payé...
Du point de vue physique, Jules mesure 1,61 m, a un visage ovale, des cheveux bruns, des sourcils noirs, des yeux marrons, un nez moyen et un menton rond. Du point de vue instruction, il sait lire, écrire et compter, même s'il n'a pas eu le Brevet de l'Enseignement Primaire (le degré d'instruction noté sur sa fiche matricule de l'armée est de 3 et non de 4).
Jules fait son service militaire à Quimper, au 118ème Régiment d'Infanterie à partir du 10 novembre 1881. Il arrive au corps le lendemain avec le numéro matricule 1950. Dans cette période de 1881-1882, le Régiment participe à la campagne de Tunisie, alors province de l' Empire Ottoman, qui à terme mettra le pays sous protectorat français. Jules devient soldat de 1ère classe le 1er janvier 1883, et reçoit un certificat de bonne conduite. En plus de son instruction générale d'un niveau très correct, son instruction militaire est qualifiée d' "exercée" sur sa fiche matricule.
Jules termine son service le 16 septembre 1885, date à laquelle il regagne son foyer à Comps, et passe dans la réserve de l'armée active le 1er juillet 1886. Il accomplit une première période d'exercice dans le 57ème de ligne (1er bataillon à Libourne) du 1er au 21 septembre 1887, puis une seconde du 28 août au 18 septembre 1889 dans le même régiment.
Puis Jules passe dans l'armée territoriale le 1er novembre 1894. Il fait une dernière période d'instruction du 19 au 31 octobre 1896, dans le 139ème Régiment Territorial d'Infanterie dont la garnison se trouve à Aurillac dans le Cantal. Le 1er novembre 1900, il passe dans la réserve de l'armée territoriale ; il est enfin libéré des obligations militaires le 1er octobre 1906. Alors âgé de 46 ans, il échappe ainsi à la future boucherie humaine qui se prépare...
Le 29 mai 1904, Jules et Suzanne déménagent pour habiter au lieu-dit Nicolau, à Saint-Ciers-de-Canesse ; cette précision est apportée par le registre militaire de Jules qui le signale en tant que Résidence et non Domicile. La différence entre les deux tient dans la permanence du lieu de vie : le domicile est l'habitation principale, la résidence est le lieu où se trouve le soldat à un moment donné, même temporairement. Effectivement, il faut toujours pouvoir trouver le soldat en cas de mobilisation...
Mais on se rend compte que la famille a en fait occupé plusieurs domiciles. Au mariage de Charles l'aîné en 1910, ils habitaient à Saint-Ciers-de-Canesse. A son décès en 1916, Jules et Suzanne vivaient à Gauriac. L'explication de cette valse des domiciles tient sans doute dans le fait que l'ouvrier agricole devait souvent s'installer avec toute sa petite famille près de là où on avait besoin de lui, suivant les propriétaires qui faisaient appel à lui. Peut-être même étaient-ce lesdits propriétaires qui le logeaient le temps qu'il effectue son difficile travail. C'est-à-dire entre Comps, Gauriac et Saint-Ciers-de-Canesse...
Et c'est dans son domicile de Berthou à Comps que Jules GUIBERT 20 décède le 19 mai 1926 à l’âge de 65 ans. Sa femme lui survivra pendant 5 ans.
Vers sa femme Marie "Suzanne" LAROCHE
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