Généalogie de la famille DUCOS - PONTET

Vous avez dit bizarre ?!

Les insolites

Cette page des Insolites va vous permettre de trouver 2 domaines très différents, mais qui ont me semble-t-il tous les deux leur place ici :

1) Les ancêtres "remarquables" : quelques-uns de nos ancêtres dont il faut parler...

 

Dans toute généalogie, on déplore que les documents qui peuvent nous aider à comprendre la vie de nos ancêtres sont trop rares. Outre les actes de naissance (ou baptême), de mariage, de décès (ou sépulture) et quelques actes notariés, on n'a finalement que peu d'éléments pour retracer le parcours de ces héros ordinaires.

Cependant, avec un peu de persévérence et beaucoup de recherches, on peut trouver, ça et là, des indices, des anecdotes, des traces sur un événement particulier dans la vie d'un ancêtre, qui mérite le détour... Voici une sélection (je n'emploierai pas le mot "Best of") de faits assez insolites, dans divers domaines, que je voudrais souligner dans notre généalogie. Remarquable ou pas ? A vous de juger !

 

LA HAUTE SOCIETE

 

- Les nobles -

 

- Les bourgeois -

 

LES REPRIS DE JUSTICE

 

 

BIZARRERIE FAMILIALE

 

 

RECORDS DANS CETTE GENEALOGIE

Il ne semble pas y avoir, d'après mes recherches, de records familiaux dignes d'entrer dans le Guiness Book... Cependant, il me semble intéressant de lister ici les records constatés dans cette généalogie.

 

- Le mariage qui a duré le plus longtemps -

Leur mariage a lieu le 30 janvier 1891, et l'époux est le premier à partir le 11 février 1964 après une vie de couple pas toujours facile !

Jean Richard JUFORGUES et Marie Arnaudine RAYMOND (73 ans et 12 jours de mariage)

- Le plus grand nombre de mariages -

Nous avons plusieurs ancêtres qui se sont mariés le même nombre de fois. Voici les vainqueurs ex æquo :

 

Marie DOSQUE (3 mariages)
Arnaud CONSTANTIN (3 mariages)
Bertrand LALLEMAGNE (3 mariages)

 

2) Les actes "étranges" : quelques actes surprenants...

 

Nous allons ici quitter le cadre de notre généalogie, pour s'intéresser à des actes qui n'y font pas référence. Quel est donc l'intérêt de collectionner des actes qui ne nous concernent pas ? La réponse est simple. En fouillant les différents registres au cours de mes recherches, j'ai eu plusieurs fois la surprise de tomber sur des actes surprenants. Des actes qui ne ressemblent pas aux autres, qui détonnent franchement dans le concert des actes habituels. J'ai sélectionné ces actes car ils comportent un événement cocasse ou tragique qui y est consigné, un commentaire ironique ou un peu déplacé du curé, un lapsus qui en devient humoristique, une rédaction approximative à double-sens, etc... En quelque sorte, je vous présente, non pas les bulles des papes, mais les perles des curés !

Voici donc mon bêtisier des registres, une sélection d'actes inhabituels sur lesquels je suis par hasard tombé. Bonne dégustation !

 


Transcription : Le vingt-neuf du mois de mars mil sept cent septante sept est née et baptisée Jeanne fille légitime de Guillaume Castaigne et de Françoise Berron metayer de Dufaure chirurgien, elle a pour parrain Jean Helis dit Foret et Jeanne Brun, en présence de François Camin et de Pierre Biensan tous laboureurs de la présente paroisse, qui ont déclaré ne savoir signer de ce interpellés par moi.
  Danahy curé
Décédée deux jours après sa mort, et ensevelie dans le cimetière de la présente paroisse en présence de Jean Helis qui a déclaré ne savoir signer de ce interpellé par Danahy curé du Porge.

"Décédée deux jours après sa mort". Toujours plus forte que les autres, celle-là...



Transcription : Le onzième mai 1705 a été baptisé Pierre Amanieu fils naturel et légitime de Piere Amanieu laboureur et de Peyronne Adema habitants du village du Bourdieu, naquit hier environ les douze heures du matin. Parrain a été Pierre Daubos pasteur, et marraine Françoise Bibeyran, le baptême a été fait par moi, présents Jean Amanieu laboureur et Jean Adema pasteur, habitants de cette paroisse qui ont dit ne savoir signer.
  Berthet archiprêtre de Moulis.

"Naquit hier environ les douze heures du matin". En heure d'été ou en heure d'hiver ?



Transcription : Du vingt-quatre novembre mil huit cent onze à la mairie de Domme à six heures du soir, acte de naissance de Marie Cantegrel née dans la ville de Domme cejourd'hui à deux heures du soir, fille légitime de Raymond Cantagrel tonnelier âgé de quarante-neuf ans, et de Marie Guinot travailleuse âgée de trente-neuf ans, tous deux habitants de la ville de Domme. Le sexe de l'enfant a été reconnu être masculin. Sur la présentation à nous faite par ledit Cantegrel père de l'enfant, en présence de Pierre Compris propriétaire âgé de quarante ans, et de Jean Mazet sellier âgé de quarante-huit ans, tous deux habitants de la ville de Domme et voisins dudit enfant qui ont signé avec nous après que lecture en a été faite de l'acte ci-dessus à eux et au présentant qui a signé.

"Le sexe de l'enfant (Marie) a été reconnu être masculin". Fallait-il vraiment déclarer la naissance à six heures du soir, heure de l'apéro ?



Transcription : Ici devrait être l'enterrement d'un nourrisson de Bordeaux nourri au Tris chez le gendre de Soussard, dont personne de ceux qui assistèrent à son enterrement ne savait le nom ni la famille, dont cependant je m'étais très soigneusement informé.
  Johite Leblanc vicaire de Listrac.

Heureusement qu'on s'informe soigneusement de qui on enterre !



Transcription : L'an mil sept cent quatre-vingt-cinq, et le vingt-deux septembre a été enterré dans le cimetière de Listrac, et décédé de la veille muni des secours spirituels...

Démerde-toi avec ça.



Transcription : Arnaud et Raymond Double jumeaux fils naturels et légitimes de Pierre Double et de Jeanne Verninet sont nés le dernier du mois de mars mil six cent quatre-vingt-dix-neuf, ont été baptisés par nous soussigné le même jour et mois et an que dessus. Le parrain d'Arnaud a été Arnaud Verninet et sa marraine Marguerite Roquès. Le parrain de Raymond Raymond Pauquet et sa marraine Marquèze Perninet, présents Arnaud Verninet et Arnaud Verninet qui ont tous dit ne savoir signer.
  F. Escalais à la prière de M. le Curé.

Des jumeaux qui s'appellent Double. Y en a qui cherchent, quand même !



Transcription : L'an mil sept cent cinquante et le premier du mois de décembre, je soussigné curé de St-Estèphe archiprêtre de Lesparre certifie avoir reçu de Rome une relique de Ste Candide martyre bien et duement authentifiée par Monsieur de Fosseran vicaire général d'Avignon, et de nouveau visée par monsieur de Basterot aussi vicaire général de Bordeaux, doyen du chapitre St-André de la ville, et abbé des abbayes royales de Lisle et de Madion ; ainsi qu'il en conste par les authentiques qu'on a mis au derrière du buste fait pour placer ladite relique, et afin d'attirer sur elle la vénération du peuple ; après avoir obtenu dudit Sieur de Basterot la permission d'en faire la translation par une procession solennelle, je certifie de plus en avoir fait ladite translation (comme elle doit se faire annuellement) le dimanche le plus près du premier de décembre, jour auquel est la fête de ladite sainte et dans la crainte que les authentiques ne vinsent à se perdre, j'ai cru qu'il était à propos de les transcrire sur les registres de notre église, ainsi qu'ils sont en effet transcrits au bas des présentes, mot à mot sans y avoir rien ajouté ni diminué, en foi de quoi j'ai signé avec M. Estienne Cruchon, et M. Pierre Michel prêtre et vicaire de la présente paroisse. A St-Estèphe lesdits jour, mois et an que dessus.
  Baret archiprêtre.

L'archiprêtre de Lesparre et curé de St-Estèphe reçoit de Rome les reliques de la martyre Sainte Candide.



Transcription : Marie fille à Jeanne Rousseau et illégitime à Thomas Perganson cousin au troisième degré de la dite Rousseau, laquelle il a fiancé et déclaré être après à obtenir dispense de la parente, est née le 25 avril 1686 et a été baptisée le 29 du mois et an, le parrain Guillaume viaut, la marraine Marie Moucher, en présence de Guilem Martin et Jean Boy.
  Orléans

"Marie fille a Jeanne Rousseau et illégitime à Thomas Perganson cousin au troisième degré de la dite Rousseau". C'est pas la faute à Rousseau...



Transcription : Communément la subjecte province forme ses mœurs au moule de son prince prince".

Kamoulox !
En fait, il s'agit d'un vers d'un poëte inconnu, qui dit en substance que si le seigneur est sage, vertueux et pieux, son peuple le sera aussi par imitation. Cette citation, tirée d'une oeuvre de Plutarque traduite du grec par Jacques Amyot, a de toute évidence retenu l'attention du prêtre de Saint-Laurent-Médoc en 1666.



Transcription : Le dixième février 1783, il y a eu une explosion dans le grenier du moulin à poudre occasionnée par le feu du ciel qui a été si terrible que six hommes ont été tués, il y a eu beaucoup de blessés, toutes les maisons du bourg ont été endommagées, toutes les vitres tant de l'église que celles de la maison curiale et autres maisons ont été cassées, et nous soussigné curé, avons été légèrement blessé dans notre appartement par l'éclat des croisées, en foi de quoi.
  Linars curé

Quand le prêtre de Sainte-Hélène se fait journaliste, on trouve un article de fait divers dans les registres.



Transcription : L'an mil sept cent quatre-vingt-trois et le onzième février ont été inhumés les membres (qu'on a trouvés épars dans les champs voisins) des ci-après nommés, savoir de Jean Graulau dit Lespérance marié, Jean Darcis marié, François Sentout, Pierre Beau, Mathieu Delac, Jean Seguin, lesquels ont été incendiés dans l'explosion du grenier du moulin à poudre. Témoins Jean Romefort et Jean Gourmeron qui n'ont su signer.
  Linars curé

Suite du fait divers écrit le lendemain de l'acte précédent. Ca vire au gore !



Transcription : Du 23 janvier 1760. Louis Fourcan dit le Chon âgé de 72 ans, homme très souvent dans le vin, fut trouvé mort chez François Ferran aubergiste de ce bourg, hier au matin, couché sur le carreau le long du foyer plié dans sa cape ; plusieurs hommes et femmes de ce bourg l'ensevelirent derrière la porte du cimetière qui donne vis-à-vis dudit aubergiste où il mourut de la suite de son vin...
  Samaru curé de Brach

Encore un qui est parti sans payer ! Cela dit, bien pratique, cette porte derrière l'auberge qui donne directement sur le cimetière...



Transcription : L'an mil sept cent soixante-dix-neuf, et le vingt-deux août, est décédé de mort subite occasionnée par la foudre au moulin de Laborde, village de Donissan, présente paroisse de Listrac ; et a été vingt-quatre heures après son décès enterré dans le cimetière de Listrac, François Soulac, garçon meunier, âgé d'environ trente-deux ans, soit-disant originaire de la paroisse de Vensac, et habitant de la présente depuis environ six ans ; en foi de ce après en avoir fait l'office en présence de André Ramond, Bernard Moucher, du susdit village de Donissan, et autres me suis signé.
  Cols curé de Listrac

La foudre ? Oui, c'est plutôt une bonne raison de décéder de mort subite...



Transcription : Le neuvième de février 1647. A été baptisé Raimond Ramage fils naturel et légitime de Jean Ramage brassier et de Marie Farge ses père et mère conjoints par mariage, habitants du village de Garbajac de la présente paroisse de Moulis, lequel Raimond Ramage naquit le second dudit mois de février. Le parrain a été Raimond Vignau brassier du village de La Mouline et la marraine Peyronne Toysé dudit village de Garbajac de ladite paroisse. Lequel Raimond Ramage a été baptisé à la hâte en mon absence à cause du danger qu'il y semblait avoir, dans l'église de Castelnau par M. Jean Laroche prêtre et vicaire servant audit lieu. Et ledit sieur Laroche m'ayant refusé de me délivrer l'extrait du baptême pour le mettre sur le présent registre, j'ai présenté requête à Monsieur l'official de Bordeaux aux fins qu'il lui fut enjoint de délivrer ledit extrait, ce que ledit sieur Official ayant ordonné par appointement insère au pied de ladite requête daté du 15 mars 1647 et signé Maleret Official, et ladite ordonnance ayant été signifiée audit sieur Laroche par Monsieur de Lascanaux prêtre et vicaire perpétuel d'Avensan le 23 mars 1647, ledit sieur Laroche me délivre ledit extrait le 24 dudit mois de mars audit an, comme du tout appert par lesdites pièces ci-attachées.
  Ducornet curé de Moulis

Du rififi chez les curés...



Transcription : Je n'ai pas écrit sur les registres plusieurs enterrements parce que les parents et paroissiens, au mépris des lois, ont pris sur eux de faire eux-mêmes ces dits enterrements dont un a été fait sans me prévenir et sans sonner quoique je fus dans le presbytère.
  Girard curé de St-Estèphe

Pourquoi sous-traiter au curé ce qu'on peut faire soi-même ?

 

 

 

 

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