La numérotation Sosa, la recherche des ancêtres,... Quelques bases pour bien comprendre comment cela fonctionne.
Une présentation de la terre de nos origines, et les grandes ligne de l'histoire de notre famille au fil du temps...
Explications sur les différents calendriers utilisés dans l'Histoire.
Convertir une date du calendrier républicain vers le calendrier grégorien
Pour situer une date dans l'Histoire.
Quelques mots sur l'origine des noms de famille.
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Dans le temps :
De leur côté, la famille TARDIVIER (prononcez : Tardivié) vient du village d'Usson, aujourd'hui Usson-en-Forez, au lieu-dit Fromentier, dans le département de la Loire mais à la frontière avec le Puy-de-Dôme, à environ 46 kilomètres à l'ouest de Saint-Etienne.
Ce village, situé à l'intersection du Forez, du Velay et de l' Auvergne, vit essentiellement d'élevage, d'agriculture, et de la production de poix. La poix est une substance obtenue par la combustion des pins sylvestres de la région, et qui servait à rendre étanches les bateaux de bois qui transportaient le charbon sur la Loire.
Dans les actes trouvés, le nom du lieu-dit s'écrit parfois "Fromantier" avec un "a", parfois "Fromentier" avec un "e". A l'origine, les noms propres n'avaient pas une orthographe précise, et les lettrés utilisaient celle qui leur convenait le mieux ! Par exemple, sur le cadastre de 1824, dont vous avez une extrait ci-dessus, le toponyme est écrit avec un "a". Aujourd'hui, l'orthographe officielle est "Fromentier" avec un "e".
D'aussi loin qu'on peut remonter dans les archives des registres paroissiaux, la famille TARDIVIER a toujours habité à Fromentier, mais il y a de fortes chances que dans un passé plus lointain, leurs ancêtres ne viennent d'un hameau situé à 10 kilomètres de là, appelé justement Tardivier (dans la commune voisine de Merle-Leignec), et qui aurait donné son nom à cette branche de notre famille !
On ne peut donc pas l'affirmer avec certitude, mais il se pourrait que ce soit à Tardivier que Jacques TARDIVIER 560 soit né vers 1666, et qu'il y devienne laboureur. A une date qui est encore inconnue, il épouse Elizabeth ou Isabeau PEYROCHE 561 , une jeune fille née vers 1665 qui est sans doute une voisine.
L'acte de naissance d'Anthoine TARDIVIER en 1694 dit que sa marraine Vitale PEYROCHE vient du village du Mons, paroisse d'Usson. Isabeau vient peut-être elle aussi de ce village...
Après leur mariage, ils vont s'installer à Fromentier pour fonder leur ménage, et ont pas moins de 13 enfants :
Dans les actes paroissiaux, Antoine TARDIVIER 280 , comme son père, ses frères et tous ses descendants, sont décrits comme étant "gens de labeur", c'est-à-dire qu'ils sont laboureurs.
Dans ce premier registre d'Usson (1683), je n'ai pas trouvé l'acte de naissance d'éventuels enfants avant Antoine TARDIVIER le 4 décembre 1694, ni le mariage de Jacques TARDIVIER avec Isabeau PEYROCHE. Ils devaient venir de Tardivier... Malheureusement, les archives en ligne ne remontent que jusqu'en 1737 pour le village de Merle-Leignec, d'où dépend Tardivier. Pour le reste, je suis allé aussi loin que le permettent les archives en ligne de la Loire sur la paroisse d'Usson (-en-Forez) d'où dépend Fromentier, c'est-à-dire jusqu'en 1683.
Laboureur également comme Jean LANIER 562 (sans doute né vers 1686), qui habite au lieu Le Poyet, à Usson, avec sa femme Gabrielle FAVEYRIAL 563 (qui doit voir le jour vers 1679). Là encore, il se trouve qu'un des hameaux qui composent Usson s'appelle également Le Faveyrial, très certainement le lieu d'origine de cette famille. Quant à LANIER, on trouve dans certains actes la variante orthographique LAGNIER, ce qui ne change finalement rien à la prononciation !
Pour la naissance de Gabrielle FAVEYRIAL, je trouve 3 actes différents ! L'un daté du 21 avril 1683, où Gabrielle est la fille d'Antoine FAVEYRIAL et de Catherine GRAND, la deuxième du 24 septembre 1684 où Gabrielle est fille de Damien FAVEYRIAL et de Gabrielle SABY. Les deux sont du village de Monteillet. La troisième le 12 mai 1685, fille de Georges FAVEYRAL et de Marie NARANIAT, du village du Besset.
L'acte de mariage ne donne pas le nom de ses parents, mais dit qu'elle vient de Monteillet, ce qui exclue la 3ème. Mais il n'est pas possible pour le moment de déterminer laquelle de ces 2 premières Gabrielle est la bonne.
Pour son décès, j'en ai trouvé un daté du 24 avril 1739 à Usson. Elle avait environ 60 ans, ce qui la fait naître vers 1679. Mais l'acte de décès ne donne ni le nom de son mari, ni celui de ses parents. Est-ce la bonne ?
En ce qui concerne Jean LANIER 562 et Gabrielle FAVEYRIAL 563 , leur mariage a eu lieu le 25 septembre 1708. Ils s'installent au Poyet, et ont eu 8 enfants :
Il n'y aura pas d'autres enfants pour ce couple, car le destin fait que Jean LANIER 562 décède 11 jours avant la naissance de son dernier enfant, le 3 février 1724, chez lui au Poyet, alors qu'il avait environ 38 ans. Sa femme Gabrielle FAVEYRIAL 563 meurt le 24 avril 1739 à près de 60 ans. La petite dernière, Benoite, qui n'a pas connu son père, n'avait que 15 ans au décès de sa mère.
Les affinités qui se créent entre Antoine TARDIVIER 280 et Gabrielle LANIER 281 se concluent par un mariage qui a lieu dans l'église d'Usson le 16 juin 1733. Mais ce jour n'est pas vraiment un jour de fête : en effet, Jacques TARDIVIER 560 , le père du jeune marié, devait décéder la veille, le 15 juin de cette année-là. On peut imaginer que la noce fut teintée d'une très grande tristesse.
Mais la vie continue, et Antoine bat le record de son père en faisant à son épouse 14 enfants, tous nés à Fromentier :
Isabeau PEYROCHE 561 , la maman d' Antoine TARDIVIER 280 , quitte ce monde le 1er juillet 1750, à l'âge exceptionnel de 85 ans. Antoine, lui, décède à 61 ans le 1er janvier 1763, et sa femme Gabrielle LANIER 281 le 19 juin 1769, à environ 55 ans, tous deux chez eux à Fromentier.
Notre Paul TARDIVIER 140 devient à son tour laboureur à Fromentier.
La famille BACHELARD vient, elle, du hameau voisin du Pin, qui fait aussi partie de la paroisse d' Usson-en-Forez. Remontons à la toute fin du XVIIème siècle.
Antoine BACHELARD 1128 et son épouse Jeanne CHASTAING 1129 habitent au Pin, où ils ont pour fils Estienne BACHELARD 564 , né vers 1685.
Dans le village du Trémolet, vivent Blaize NIER 1130 , né vers 1661, et Anne BEYNIEU 1131 , née vers 1665 au Boisset, un couple qui s'est marié le 4 novembre 1695 à Usson également. Ils sont comme les TARDIVIER décrits comme des gens de labeur, des laboureurs et des paysans qui font vivre la terre. Le 14 avril 1699, Blaize et son épouse ont une fille qu'ils nomment Marguerite NIER 565 . Cette petite aura la douleur de perdre ses 2 parents assez tôt. En effet, Marguerite a 11 ans quand sa mère Anne BEYNIEU 1131 décède à 45 ans le 17 avril 1710. Puis, 7 ans plus tard, c'est au tour de son père Blaize NIER 1130 de s'en aller, le 7 novembre 1717, à l'âge de 56 ans.
Il faudra beaucoup de courage à Marguerite NIER 565 pour se remettre de ces terribles disparitions, sans doute liées à la maladie. Le 29 octobre 1721, elle épouse Estienne BACHELARD 564 , toujours à Usson ; elle a alors 22 ans.
Pour ce qui est d'Anthoine BACHELARD, il est forcément décédé avant 1721, année de mariage de son fils Estienne. J'ai trouvé un décès à Usson, daté du 6 octobre 1692, dans lequel je n'ai pas de référence ni à son épouse, ni à ses parents. Est-il notre ancêtre 1128 ? Je ne le sais pas pour l'instant.
Je n'ai pas trouvé la naissance d' Estienne BACHELARD, qui doit être né vers 1685. Les registres d'Usson commencent en 1683 dans ce registre, mais je ne le trouve pas. J'ai juste trouvé un mariage le 10 septembre 1686, d'un Estienne BACHELARD fils de Antoine et Jeanne CHASTAING, avec une fille dont on n'a pas le nom (!), fille de Jacques ? et de Jeanne PETIT. Ce n'est donc pas lui, mais sans doute son frère.
J'ai aussi trouvé le décès d'un Jean NIER, le 1er février 1692, sans aucun nom cité : je ne sais pas non plus qui c'est !
Après leur mariage, Estienne BACHELARD 564 et sa femme s'installent à Trémolet où ils deviennent laboureurs. Ils ont au moins 4 enfants :
Mais la pauvre Marguerite NIER 565 n'a décidément pas de chance : elle meurt le 12 mars 1747, à seulement 47 ans. Son mari Etienne BACHELARD 564 , lui, décèdera bien plus tard, le 13 juin 1760, à environ 75 ans.
Entretemps, leur fils Antoine BACHELARD 282 épouse Françoise BALET 283 le 15 septembre 1750, à Usson. La jeune mariée est originaire de La Breure, un autre village de la paroisse d' Usson, où elle est née le 26 novembre 1726. Elle est la fille du laboureur Georges BALET 566 , né vers 1691, et de Marie GAY 567 , née vers 1701.
L'acte de naissance de Françoise BALLET en 1726 indique que son parrain Antoine GAY vient du village de Chassanelles, paroisse de Sauvessanges. Il se peut donc que Marie GAY vienne aussi de ce village.
Antoine BACHELARD 282 et Françoise BALET 283 , laboureurs, s'installent à Trémolet, et ils ont 4 enfants :
Les parents de la jeune maman vont disparaître à 4 ans d'intervalle l'un de l'autre, tous les deux dans leur domicile de La Breure. D'abord, Georges BALET 566 meurt le 3 février 1757, à 66 ans. Puis c'est au tour de Marie GAY 567 de décéder le 6 février 1761, à l'âge de 60 ans.
Mais un autre drame va frapper cette famille : le père des 4 enfants, Antoine BACHELARD 282 , décède à 37 ans le 2 mai 1763, et sa femme Françoise BALET 283 meurt elle aussi 6 jours après, le 8 mai à 36 ans. Les 3 enfants Marie, Georges et Antoinette sont alors très jeunes (respectivement 10 ans, 9 ans et 6 ans). Je ne sais pas ce qui se passe pour les 2 derniers, mais concernant Marie, notre ancêtre, elle est alors placée sous la tutelle de son oncle Claude BACHELARD, qui s'occupera de l'élever comme si elle était sa propre fille.
Le 17 septembre 1771, Paul TARDIVIER 140 épouse Marie BACHELARD 141 à Usson, et repeuplent le village de Fromentier avec 12 bambins :
Marie BACHELARD 141 décèdera à 63 ans le 26 mai 1814, et son mari Paul TARDIVIER 140 , 17 ans plus tard, le 24 décembre 1831, à l'âge de 90 ans, tous deux dans leur maison de Fromentier.
Mais c'est le destin de l'un des jumeaux qui va nous intéresser. En 1813, alors qu'il a 29 ans, Pierre Antoine Paul TARDIVIER 70 quitte son village natal de la Loire, où il a certainement du mal à trouver du travail. Il commence alors un voyage incroyable pour l'époque : il parcourt une distance d'environ 540 kilomètres pour gagner la Gironde ! Il s'installe au village de Prignac-en-Médoc, à 4 kilomètres au nord-est de Lesparre, où il peut enfin travailler : il y exerce la profession de scieur de long.
La branche SIMON est originaire de Blaignan, situé à 7 kilomètres au nord-est de Lesparre dans le Médoc. Au début du XVIIIème siècle, François SIMON 568 , né vers 1680, et son épouse Madeleine PREVOST 569 sont laboureurs dans ce village.
Leur fils Pierre SIMON 284 (né vers 1714) reprend le flambeau en cultivant lui aussi cette terre à la force de ses bras. François SIMON 568 décède le 24 avril 1740.
Dans le village voisin de Civrac (aujourd'hui Civrac-en-Médoc), se trouve une autre famille de laboureurs : il s'agit de Jean VOLUZAN 570 (né vers 1691), de sa femme Marguerite LUSSAC 571 (née vers 1696), et de leur fille Antoinette VOLUZAN 285 (née vers 1719). Cette enfant est parfois appelée Antonine dans certains actes, de sorte qu'on peut supposer qu'il s'agit de son surnom, ou de son prénom usuel. On la retrouve plus rarement avec le prénom Antoinie, Antoinine ou bien Antine !
Marguerite LUSSAC 571 décède à Civrac le 16 juin 1759, à l'âge d'environ 63 ans. Son veuf Jean VOLUZAN 570 atteint l'âge de 76 ans avant de s'éteindre le 31 décembre 1767, également dans son domicile.
François SIMON décède le 24 avril 1740... Du moins, je le présume, puisque l'acte de décès que j'ai trouvé ne cite pas le nom de son épouse, ni aucun autre nom. Mais je n'ai pas trouvé d'autres actes de décès concernant un autre François SIMON ; je pense donc qu'il s'agit bien de lui. L'acte indique par contre qu'il est mort à environ 60 ans, ce qui me donne une estimation de son année de naissance.
Madeleine PREVOST, elle, est morte après 1746. Mais le registre de Blaignan est lacunaire : il va de 1737 à 1741, puis de 1764 à 1777, et enfin de 1780 à 1789. Je ne trouve rien dans le registre : elle doit être décédée entre 1746 et 1764..
Les enfants grandissant, la rencontre se produit entre Pierre SIMON 284 et Antoinette VOLUZAN 285 , et c'est tout naturellement dans l'église de Civrac que les deux jeunes gens unissent leurs destinées le 15 février 1746, entourés de leurs familles et de leurs amis. Ils décident de s'installer dans cette paroisse de Civrac, au lieu-dit Montignac, pour fonder leur famille. C'est ainsi qu'ils ont pas moins de 10 enfants :
Antoinette VOLUZAN 285 est la première du couple à s'en aller, le 10 novembre 1775 à Civrac. Elle a eu le temps de recevoir du prêtre le sacrement de pénitence, mais une mort subite l'a empêchée de recevoir ceux d'eucharistie et d'extrême-onction. Elle avait 56 ans. Pierre SIMON 284 , quant à lui, meurt 9 ans après, le 7 janvier 1784, âgé d'environ 70 ans.
Les naissances de Pierre SIMON et Antonine VOLUZAN ne sont pas trouvables puisque les registres de Civrac ne commencent qu'en 1737. Même date pour les registres de Blaignan.
La famille EYQUEM, elle, semble venir de la paroisse appelée l'Hôpital, située à 15,5 kilomètres au nord-ouest de Gaillan. En ce lieu se trouvait l'Hôpital de Grayan, aussi appelé l'Hospitalet, qui était un gîte hébergeant pour la nuit les pèlerins débarqués à Soulac, sur la route de Compostelle. Cet hôpital datait de 1128, mais a disparu au cours du XVIIIème. La paroisse a quand même gardé le nom de Saint-Jean-l'Hôpital, avant d'être absorbée dans la commune de Grayan-et-l'Hôpital à la Révolution française.
On retrouve le patronyme EYQUEM écrit dans les registres sous d'autres formes, comme EYKEM, EIQUEM, ou bien IQUEM. D'abord, nous avons le laboureur François EYQUEM 572 (né vers 1690) et sa femme Peyronne FOURGEA 573 (née vers 1700), qui ont plusieurs enfants dont :
Je ne sais pas à quel moment, ni pour quelle occasion la famille EYQUEM est partie de l'Hôpital pour venir s'installer dans la paroisse de Gaillan (aujourd'hui Gaillan-en-Médoc), accolé au nord de Lesparre, dans le petit village de Blayac.
Mais le 24 août 1740, une immense tragédie vient frapper la famille EYQUEM. En effet, Peyronne FOURGEA 573 décède à seulement 40 ans dans son domicile de Blayac. Son veuf se consolera plutôt rapidement, puisque 6 mois après, François EYQUEM 572 se remarie avec Françoise BIANSAN, le 7 février 1741 à Gaillan. Sa seconde épouse est elle-même veuve de Guillaume MARTIN, qui habitait dans la même paroisse. François EYQUEM 572 et Françoise BIANSAN auront ensemble d'autres enfants. François s'éteint à Gaillan le 15 juillet 1750, des suites d'une maladie, âgé de 60 ans.
Le remariage de François EYQUEM avec Françoise BIENCEN, le 7 février 1741, est à la page 79 de ce registre. On peut chercher les enfants qu'ils ont eus ensemble à la suite dans le registre.
J'ai trouvé à Gaillan le décès de Peyronne FOURGEA en 1740, mais pas la naissance des enfants qu'elle a eus de François EYQUEM entre 1737 (début des registres de Gaillan) et 1740. Soit Jean EYQUEM 286 est né avant 1737 à Gaillan, soit il est né à Grayan-et-l'Hôpital. Les registres sont disponibles à partir de 1684, mais je n'ai pas trouvé la naissance des enfants de François EYQUEM et de Peyronne FOURGEA, ni leur mariage. Mais ces registres semblent ne concerner que Grayan, et pas L'Hôpital.
La famille BOSQ est originaire de la paroisse de Saint-Vivien, située à 15 kilomètres au nord de Gaillan. C'est là, en ce début de XVIIIème siècle, que vivent Jean BOSCQ 1148 , son épouse Jeanne METAYET 1149 , ainsi que leur fils André BOSQ 574 , qui est brassier. Celui-ci épouse Marguerite BOUYER 575 , sans doute à Saint-Vivien, avec qui il a une fille Anne BOSQ 287 .
Mais la famille BOSQ va connaître le même drame que la famille EYQUEM. La jeune mère Marguerite BOUYER 575 meurt elle aussi prématurément, et André BOSQ 574 , devenu veuf, se marie une seconde fois avec Jeanne TATIN, elle aussi veuve de Jean VIGIER, le 15 avril 1749. Jeanne TATIN étant originaire de Gaillan, ce deuxième mariage a lieu dans ce village, où la famille recomposée s'installe pour y vivre désormais.
Les naissances de Jean EYQUEM (vers 1733) et Jeanne BOSQ à Gaillan (vers 1735) ne sont pas trouvables puisque les registres de Gaillan ne commencent qu'en 1737.
Marguerite BOYER est morte avant 1753 à St-Vivien, mais je ne l'ai pas trouvée dans ce registre de St-Vivien qui commence en 1737, avec juste avant les années 1683-1684. Est-elle morte avant 1737 ? C'est très possible : si sa fille Anne BOSQ est mariée en 1753, elle a au moins 20 ans, donc née avant 1733. Marguerite est sans doute décédée peu après la naissance d'Anne.
André BOSQ est mort après 1753 (même après 1756) à Gaillan. Je n'ai pas trouvé son décès à Gaillan en cherchant dans ce registre jusqu'en 1768... Serait-il reparti vivre à St-Vivien (ou ailleurs) avec sa nouvelle épouse
Vous voyez venir le coup ? Jean EYQUEM 286 devient fou d'amour pour Anne BOSQ 287 , et ce sentiment se concrétise par un mariage le 11 septembre 1753, dans l'église de Gaillan. Ce mariage se fait malheureusement alors que les deux parents du marié et la mère de la mariée sont déjà décédés.
Cela ne les empêche pas de s'installer à Bourgueyraud, un autre village de la paroisse de Gaillan, pour donner naissance à 6 enfants :
Comment trouver que Marie EYQUEM vient de Gaillan, alors qu'aucun acte postérieur à son mariage n'indique qu'elle y est née ? Cela n'a pas été facile, mais un indice m'a mis sur la voie. L'acte de naissance de Pétronille SIMON dit que sa marraine Pétronille EYQUEM vient de Gaillan. Indirectement, cela pouvait signifier que Marie EYQUEM en était originaire aussi, et que donc elle pouvait s'y être mariée. Après avoir vérifié à Blaignan et à Civrac que ce mariage ne s'y trouvait pas, j'ai donc cherché à Gaillan, avant octobre 1788. Je l'ai finalement trouvé en janvier de la même année !
Jean EYQUEM et Anne BOSQ sont décédés après 1788 (année de mariage de leur fille Marie EYQUEM)., et même après 1792 d'après mes recherches. Mais il y a un trou dans les registres de Gaillan entre l'an V et l'an IX dans ce registre, et je ne trouve pas leurs décès ni à l'un ni à l'autre..
C'est sans aucun doute lors d'une fête de village que Jean SIMON 142 et Marie EYQUEM 143 se rencontrent. Lui, le laboureur venant de Civrac, et elle née à Gaillan, ne vivent qu'à 7 kilomètres l'un de l'autre. C'est encore trop, semble-t-il, puisqu'ils décident de réduire cette distance jusqu'à l'annuler : le mariage a lieu le 22 janvier 1788 à Gaillan.
Si je connais le lieu de leur mariage, l'endroit de leur installation est encore un peu floue. Je leur connais 2 enfants, nés dans 2 paroisses différentes, mais je suis certain qu'il y en a bien plus, nés encore ailleurs... Ces 2 enfants sont :
Jean SIMON 142 et Marie EYQUEM 143 se déplacent donc souvent et vivent une vie mouvementée au grè des déménagements successifs. Finalement, ils finissent par s'installer à St-Trélody, à côté de Lesparre. C'est là que Jean SIMON 142 décède, le 26 brumaire an XII, soit le 18 novembre 1803.
Une énigme concernant Jean SIMON 142. Sur son acte de décès, en 1803, il est dit mort à 30 ans, ce qui le fait naître vers 1773. Mais dans son acte de mariage, en 1788, il est dit "majeur et maître de ses droits". Or, s'il est né en 1773, il a 15 ans à son mariage ! Ce n'est pas possible. De plus, je ne trouve pas sa naissance aussi tardivement, mais j'ai 2 Jean SIMON nés en 1750 et en 1758. Je pense qu'il y a une erreur sur son acte de décès, et que notre Jean SIMON est un de ces deux-là. Il aurait alors, soit 30 ans, soit 38 ans à son mariage, et donc effectivement largement majeur. Cela colle plus avec son épouse, Marie EYQUEM, née en 1756.
Marie EYQUEM n'est pas décédée à Lesparre, comme son mari. Je n'ai rien trouvé dans les TD de Lesparre après 1803.
Pierre Antoine Paul TARDIVIER 70 est fraîchement débarqué de sa Loire natale, et il ne met qu'un an pour rencontrer et épouser Pétronille SIMON 71 le 16 juin 1814, dans cette commune. La jeune mariée est originaire de Blaignan, qui est tout proche de Prignac.
Pierre Antoine Paul TARDIVIER 70 et Pétronille SIMON 71 s'installent d'abord à Prignac, puis à Saint-Trélody, avant de venir habiter définitivement à Libardac, commune de Listrac. Ils ont 4 enfants :
Mais la jeune maman Pétronille SIMON 71 décède prématurément le 2 avril 1831 à Libardac, à seulement 40 ans. Les deux petites filles n'ont que 15 et 8 ans ! Quant à Pierre TARDIVIER 70 , il trouve la mort à 53 ans, le 29 novembre 1840.
C'est à Listrac que Antoine FATIN 34 et Pétronille TARDIVIER 35 se marient le 19 janvier 1838.
Suite de l'histoire : vers Les origines des FATIN