Généalogie de la famille DUCOS - PONTET

La famille du côté d' Yvette GOFFRE

Les origines des MONNEREAU

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Dans le temps :

Dans les branches :

 

Carte Bordeaux-CastelnauGironde 

MONNEREAU est un nom issu et déformé du patronyme MONNERET, qui est notamment porté dans le Jura. Ce dernier est un diminutif de MONIER ou MONNIER, qui signifie " meunier".

 

MONNEREAU est aussi une famille noble du Bazadais, mais nous n'en descendons pas. En l'état actuel de nos connaissances, la branche MONNEREAU de notre famille est originaire de la commune de Castelnau-de-Médoc.

Au Moyen-Age, les deux principales seigneuries du Médoc sont Blanquefort et Lesparre. La distance qui sépare ces deux places, qui est d'environ 50 kilomètres, est suffisamment grande pour permettre aux envahisseurs de ravager le pays. Après l'invasion des Normands vers 900, on construisit plusieurs nouvelles forteresses en Médoc pour se protéger des futures attaques. C'est donc à 20 kilomètres au nord de Blanquefort que fut construit un "Château Neuf", qui en gascon se dit "Castelnau".

 

 

Pour cette branche, les deux couples les plus lointains sont, d'une part Guillaume MOUNEREAU 1856 et Jeanne TAUDINET  1857, qui ont pour fils Guillaume MOUNEREAU 928 , et d'autre part Pierre HOSTEN 1858 et Jeanne BERRON 1859, qui ont pour fille Marthe HOSTEN 929 . Ces deux familles vivent donc à Castelnau, et très certainement en voisins proches.

 

Tellement proches que bien évidemment, le jeune Guillaume MOUNEREAU 928 et la jeune Marthe ou Marie HOSTEN 929 se fiancent le 2, puis se marient le 14 février 1736 dans l'église de Castelnau. Guillaume MOUNEREAU 928 est marchand régratier, métier ancêtre d'épicier.

 

Il reste cependant une petite interrogation sur le nom du marié : le prêtre de Castelnau, qui se nomme DELRIBAL et qui rédigea l'acte de mariage, a plusieurs fois écrit "Mounerau", mais un des témoins du marié a signé "Monereau". Je pense que la façon d'écrire les "n" comme des "u" brouille les pistes, et que le nom doit être écrit "Monnereau". Mais il sera difficile de remonter plus loin pour savoir quel était le vrai nom originel de cette branche...

Guillaume MONNEREAU 928 et Marthe HOSTEN 929 s'installent à Castelnau et ont 5 enfants :

Ce jeune Pierre MONEREAU 464 devient brassier, ce qui était sans doute le métier de son père et de son grand'père, comme de la majorité des habitants du Médoc ! Un synonyme de ce mot est "journalier" : Pierre était simplement un ouvrier agricole qui travaillait de ses bras dans les vignes à la journée. Un métier très répandu, et bien sûr très mal payé...

Pour remonter plus loin...

A Castelnau, chercher la naissance de Guillaume MONEREAU avant 1716, et de Marthe HOSTEN avant 1720, et le mariage de leurs parents, Guillaume MONEREAU et Jeanne TAUDINET, Pierre HOSTEN et Jeanne BERRON. Rien en ligne avant l'an XII...

Puis trouver la naissance de Pierre MONEREAU après 1736, et son décès le 11 octobre 1800.

J'ai trouvé des frères et soeurs de Pierre MONNEREAU dans ce registre, en allant de 1737 à 1745. Reprendre les recherches à partir de la p. 54.

Castelnau-de-Médoc
Castelnau-de-Médoc - Photo satellite

 

Pierre rencontre alors une jeune fille de Castelnau, Jeanne CASTANG 465 . La demoiselle, née vers 1743, est la fille de Pierre CASTAING 930 et de Jeanne PEREY 931 .

Avant de s'unir, Pierre et Jeanne sont allés voir le notaire du bourg de Castelnau, Maître BERNON, pour établir un contrat de mariage (comme l'indique la note du curé sur leur acte de mariage). Mariage qui eut donc lieu le 29 février 1772, bien sûr dans l'église de Castelnau.

Pour remonter plus loin...

A Castelnau, chercher la naissance de Jeanne CASTANG ou CASTAING vers 1743, et le mariage de ses parents Pierre CASTAING et Jeanne PEREY.

Pierre MONEREAU 464 et Jeanne CASTAING 465 ont la joie d'avoir 2 enfants :

Pierre , le fils, après avoir grandi, devient lui aussi journalier à Castelnau. Mais le jeune homme n'a que 18 ans lorsqu'il perd son père le 16 brumaire de l'An IV, soit le 11 octobre 1800... Sa mère, Jeanne CASTAING 465 décède le 2 mars 1821 à 78 ans, dans son domicile au bourg de Castelnau.

( suite )

 

Castelnau
Castelnau-Médoc - L'église

 

Branche FORTUNAT

Tonnelier Nous sommes toujours à Castelnau pour nous intéresser à la famille de Pierre FORTUNAT  1864 . Celui-ci est né à la toute fin du XVIIème siècle, et il est charpentier de barriques.

Ce métier, qui n'allait pas tarder à s'appeler "tonnelier", est indispensable dans toute région viticole : d'invension gauloise, le tonneau sert à stocker le vin tout au long de son vieillissement. Le charpentier de barriques fabrique et répare les tonneaux en bois de chêne pour les vignerons du village, et il est payé à la pièce.

 

Le 8 février 1717, Pierre FORTUNAT  1864 épouse Françoise MICHAU  1865 , fille du laboureur Jean MICHAU  3730 et de sa femme Marie LARAUZA  3731 . Née vers 1691, Françoise a d'abord été mariée à Jean MALEYRAN, tailleur d'habits à Castelnau, mais celui-ci est mort pour une raison qui n'est pas parvenue jusqu'à nous.

 

Pour remonter plus loin...

A Castelnau, chercher la naissance de Pierre FORTUNAT avant 1697, et le mariage de ses parents. Idem pour Françoise MICHAU, née avant 1701, et le mariage de ses parents Jean MICHAUD et Marie LARAUZA. Pas en ligne.

Sabotier Pierre  1864 et Françoise  1865 s'installent ensemble dans le même village. Un fils leur vient au monde le 26 septembre 1723 ; il portera le même prénom que son père, Pierre FORTUNAT  932 .

Il ne fera pourtant pas le même métier, puisqu'il devient galocher. Ce métier changera lui aussi de nom pour devenir " sabotier " ; en effet, la galoche est une chaussure à semelle de bois, c'est-à-dire un sabot.


La signature de Pierre FORTUNAT fils (932) : Signature Pierre Fortunat

 

 

Pierre, le fils, fait la rencontre d'une jeune fille nommée Jeanne SENTOUT  933 , qui est peut-être venue lui acheter des galoches ! Jeanne est née le 11 mars 1725 ; elle est la fille de Pierre SENTOUT  1866 , passeur, et de Françoise SENTOUT  1867 . Comme ça marchait entre eux (en sabots bien sûr !), Pierre FORTUNAT  932 épousa Jeanne SENTOUT  933 le 1er août 1745 à Castelnau. Ils eurent 3 enfants :

Si on ne sait pas quelle date de naissance est celle de notre Jean FORTUNAT 466 , on sait par contre qu'il devient lui aussi sabotier. Les secrets du métier se perpétuent ainsi de père en fils.

( suite )

Pour remonter plus loin...

A Castelnau, trouver le mariage de Pierre SENTOUT et Françoise SENTOUT avant 1725.

Branche CAUBET

 C'est aussi à Castelnau que se trouve Estienne CAUBET 1868 , qui exerce en ce début de XVIIIème siècle la profession de brassier. Le 18 novembre 1710, il épouse Jeanne HOSTEN 1869 , qui est la fille du tisserand Pierre HOSTEN 3738 et de Jeanne DANIAS 3739 .

On découvre que Estienne a très lisiblement signé son acte de mariage, ce qui prouve qu'il a reçu de l'instruction. La chose est en effet assez rare dans les familles de paysans à cette époque.

 

La signature de Estienne CAUBET (1868) : Signature Estienne Caubet

 

Pour remonter plus loin...

A Castelnau, chercher la naissance d'Estienne CAUBET avant 1690 et le mariage de ses parents. Chercher aussi la naissance de Jeanne HOSTEN avant 1694, et celle de Jean CAUBET après 1710.

A une date encore inconnue, mais qui se situe forcément après 1711, Estienne et Jeanne ont un fils qu'ils nomment Jean CAUBET 934 . Celui-ci devient forgeron au bourg de Castelnau. Métier très important dans un village : le forgeron crée et répare les outils qui servent à l'ensemble des habitants dans le travail de la vigne, il ferre les chevaux, fabrique les cercles des tonneaux et des roues de charrettes,... De plus, en hiver, la forge étant un des rares endroits chauffés, elle devient un lieu convivial où se retrouvent les Castelnaudais pour discuter !

 

Le forgeron
Le forgeron (Illustration de Ploz, tirée du livre "Les métiers" de René Bazin, Ed. Prieur & Dubois & Cie)

 

C'est pourtant à Avensan que Jean va rencontrer celle qui sera son épouse. Il s'agit de Jeanne BARREAU 935 , qui est la fille d' André BARREAU 1870 et de Jeanne BRETHON 1871 . Le mariage a lieu à Avensan le 20 mai 1749. On note qu'au jour de cette union, des 4 parents seule la mère de l'épouse est encore vivante.

Pour remonter plus loin...

A Avensan, chercher la naissance de Jeanne BARREAU avant 1732, le mariage de ses parents André BARREAU et Jeanne BRETHON, et la naissance de Jeanne CAUBET après 1749. Les registres n'existent qu'à partir de 1737.

Jean CAUBET 934 et Jeanne BARREAU 935 , jeunes mariés, ont pour fille Jeanne CAUBET 467 . On ne connaît ni la date, ni le lieu de sa naissance, mais on peut supposer que c'est à Castelnau où elle se mariera plus tard.

Car c'est ici que nous retrouvons notre Jean FORTUNAT 466 , qui épouse donc Jeanne CAUBET 467 le 4 novembre 1775 à Castelnau. Ils ont auparavant signé un contrat de mariage chez le notaire BERNON de Castelnau.

 

Les signatures de Jean FORTUNAT (466) et Jeanne CAUBET (467) : Signature Jean Fortunat   Signature Jeanne Caubet

 

 

 

Les deux tourtereaux ont 2 enfants :

Le 2 décembre 1808, Pierre MONNEREAU  232 épouse Marie FORTUNAT  233 à Castelnau. Leur fils Louis MONNEREAU  116  naît 4 ans plus tard presque jour pour jour, le 1er décembre 1812 à Castelnau. Il devient lui-même vigneron, mais il apprend également à lire et à écrire, ce qui lui permet de signer les actes de son mariage et de la naissance de son fils.

 

( suite )

 

 

Castelnau
Castelnau-Médoc - L'Hôtel de Ville

 

Branche BRUNIER

La branche BRUNIER qui vient se greffer ici semble être originaire de Ludon. En effet, Jean BRUNIER  468 et Pétronille LAYEN  469 ont pour fils Jean BRUNIER  234 , qui naît le 27 décembre 1779 à Ludon justement. Puis, la petite famille déménage pour aller s'installer à Sainte-Hélène.

Pour remonter plus loin...

A Ludon-Médoc, trouver la naissance de Jean BRUNIER le 27 décembre 1779, et le mariage de ses parents Jean BRUNIER et Pétronille LAYEN. Pas en ligne, sauf l'année 1791 !

C'est pourtant à Castelnau que Jean BRUNIER  234 rencontre Hélène CONTE  235 , fille de Pierre CONTE  470 et de Marie ELIES ou HELIES  471. La jeune Hélène est née le 30 juin 1783 à Carcans, mais ses parents et elle se sont aussi déplacés pour aller vivre à Lacanau.

Pour remonter plus loin...

A Carcans, trouver la naissance d'Hélène CONTE le 30 juin 1783, et le mariage de ses parents Pierre CONTE et Marie ELIES. Cette année-là n'est pas en ligne.

Le mariage entre Jean BRUNIER  234 et Hélène CONTE  235 a lieu le 29 avril 1799 ; il a alors 20 ans et elle en a 16. En tant que grands voyageurs, les jeunes époux s'installent dans la commune voisine de Brach. Jean y devient meunier, un personnage majeur dans la société rurale car le pain est la principale alimentation de la population.

Avant la Révolution Française, les moulins appartenaient aux seigneurs. Mais après 1790, la demande toujours plus croissante de pain n'étant pas toujours satisfaite, les moulins sont désormais exploités par des "gens du commun" qui deviennent de par leur métier des gens riches et importants. C'est dans ce contexte que Jean produit sa mouture.

 

Jean et Hélène ont une fille, qu'ils prénomment Marie BRUNIER  117 ; elle voit le jour à Brach le 29 juillet 1813, et grandit à l'ombre du moulin de son père.

 

 

Castelnau
Castelnau-Médoc - Vieux moulin sur les bords de la Jalle

 

Le 23 janvier 1837, Louis MONNEREAU  116 épouse Marie BRUNIER  117  à Brach, d'où la mariée est originaire et comme le veut la tradition. Lors de ce mariage, la mère de la mariée, Hélène CONTE, était dite "dans l'impossibilité de manifester sa volonté", ce qui semble signifier qu'à 54 ans, elle n'avait déjà plus toute sa raison. Avant de sauter le pas, Louis et Marie ont passé un contrat de mariage devant le notaire de Castelnau Maître BONNET, le 22 novembre 1836.

 

La signature de Louis MONNEREAU (116) : Signature Louis Monnereau

 

 

Louis MONNEREAU  116 s'installe alors à Castelnau avec son épouse, au quartier de Landiran, et c’est là que naîssent leurs 2 enfants :

 

Toute la petite famille part s’installer à Moulis, où Pierre devient également cultivateur comme son père. Mais vers la fin de sa vie, c'est à Castelnau que Louis MONNEREAU reviendra s'installer. Il y décèdera le 9 janvier 1889, à l'âge de 76 ans.

 

( suite )

 

Castelnau
Castelnau-Médoc - La gare, départ du train pour Margaux

 

Branche SENTOUT

Attention les yeux, ça va décoiffer ! Préparez de l'aspirine et respirez un bon coup, voici une situation digne d'un casse-tête chinois...

Tout d'abord, concernant le patronyme de SENTOUT, qu'on voit parfois écrit SAINTOUT, a une autre orthographe dans les actes plus anciens. Sur les registres de Brach, entre 1614 et 1637, il est écrit SAINCTOUT.

Marie FERRON  945 est une jeune fille originaire de Listrac, où elle a vu le jour aux alentours de 1698. Arrivée en âge de se marier, elle épouse un jeune laboureur du nom de Raymond VIGNEAU. Celui-ci ne fait pas partie de nos ancêtres, et meurt prématurément.

La jeune veuve se remarie avec un autre laboureur, Pierre SENTOUT  944 , à une date que je ne connais pas encore. Un généanaute l'estime vers 1719 (elle aurait alors 21 ans à son second mariage...). Ils vivent dans le village de Ludeye, dans la commune de Listrac, et ont au moins 2 enfants :

Mais le jeune père Pierre SENTOUT  944 décède lui aussi (donc après 1739), laissant Marie FERRON  945 veuve pour la seconde fois. Comme dit l'autre, jusqu'ici, tout va bien...

 

Mais dans le même temps, Listrac est aussi le lieu de vie de Nicolas MARQUET  946 , laboureur qui est né vers 1687, de son épouse Catherine RAYMOND  947 et de leur fille Françoise MARQUET  473 . Mais là aussi, un drame se produit : Catherine RAYMOND  947 décède assez jeune.

Ce qui devait arriver arriva, et Jean SENTOUT  472 tomba amoureux de Françoise MARQUET  473 . Mais ne parlons pas de mariage pour l'instant, car un autre événement va survenir dans la vie de ces deux familles. En effet, Nicolas MARQUET  946 , devenu veuf, s'éprend de la mère de la fiancée de son fils, Marie FERRON  945 , et entreprend de l'épouser. Le mariage a lieu dans l'église de Listrac le 14 janvier 1747. Elle a alors 49 ans, et lui 60 ans !

Après les parents, c'est au tour des enfants Jean SENTOUT  472 et Françoise MARQUET  473 de passer devant monsieur le curé. Cependant, au moment où la question du mariage se pose, un problème complique quelque peu la situation. En effet, le papa Pierre SENTOUT  944 est déjà décédé, il ne reste au futur marié que sa maman... Mais celle-ci est tombée en démence. Jean ne peut se marier avec le consentement d'aucun de ses parents. C'est alors Nicolas MARQUET  946 , le père de la future épouse, devenu son beau-père, qui est nommé curateur de Jean, donne son consentement, non seulement à sa fille, mais aussi à son beau-fils qui est son futur gendre ! Le mariage peut donc avoir lieu à Listrac le 17 février 1749.

Marie FERRON  945 décèdera 2 ans plus tard, à 53 ans, chez elle à Ludeye le 9 octobre 1751. De nouveau veuf, Nicolas MARQUET  946 ira vivre à Couhenne, un autre village de Listrac, où il mourra le 7 janvier 1763 à l'âge de 76 ans.

Pour remonter plus loin...

A Listrac, chercher les décès de Raymond VIGNEAU et de Pierre SENTOUT, tous deux maris de Marie FERRON et morts avant 1747. Pas trouvé à Listrac entre 1737 et 1747, ni à Castelnau, ni à Moulis.

Chercher le mariage de Pierre SENTOUT et de Marie FERRON, et la naissance de Jean SENTOUT avant 1729.

Chercher aussi le mariage de Nicolas MARQUET et de Catherine RAYMOND, et le décès de Catherine RAYMOND. La naissance de Françoise MARQUET avant 1731. Son décès après 1783.

Jean SENTOUT  472 et Françoise MARQUET  473 s'installent aussi à Ludeye (Listrac) et ont 9 enfants nés dans leur domicile :

Pierre SENTOUT  236 devient laboureur à Listrac, comme l'étaient ses aïeux.

 

 

A 9 kilomètres au nord de Listrac se trouve la ville de Saint-Laurent, où vivent Pierre MALON  474 et sa femme Pétronille DEJEANS  475 , très précisément au lieu de La Hille. Ils ont au moins 3 enfants :

 

Pour remonter plus loin...

A St-Laurent-Médoc, je n'ai pas trouvé le mariage de Pierre MALON et Pétronille DEJEAN avant 1756 dans le registre "E DEPOT 4825 ; GG 21"... Le mariage a eu certainement lieu là où est née la mariée Pétronille DEJEANS, c'est-à-dire : je n'en sais rien !

La rencontre se fait-elle à Listrac ou à Saint-Laurent ? On ne sait, mais Pierre SENTOUT  236 et Catherine MALON  237 finissent par se marier dans l'église de Listrac le 22 février 1783. Les parents de Catherine sont hélas morts tous les deux avant son mariage, ce qui fait qu'elle ne peut épouser son fiancé qu'avec le consentement de ses frères (il est bien précisé "ses frères" dans l'acte de mariage, alors que je ne lui en connais qu'un seul, Jean ; il y en a donc au moins un autre).

Puis les deux jeunes gens s'installent près des parents SENTOUT, au village de Ludeye. Une chose me paraît étonnante : Pierre a signé son acte de mariage, mais s'est déclaré incapable de signer l'acte de naissance de son dernier fils François. Aurait-il simplement appris à signer pour son mariage, puis oublié sa signature entre 1783 et 1798 ? En tout cas, Pierre et Catherine ont 4 fils tous nés dans leur maison de Ludeye :

 

La signature de Pierre SENTOUT (236) : Signature Pierre SENTOUT

 

 

François 118 ne tardera pas à porter le joli surnom de "Panchillot" ! Il s'installe en voisin à côté de chez ses parents, à Ludeye, et deviendra lui aussi laboureur. Il se mariera 2 fois : en premier lieu, il épouse Jeanne VIDEAUX, mais celle-ci décède prématurément à une date qui est encore inconnue.

 

 

La signature de François "Panchillot" SENTOUT (118) : Signature François Panchillot SENTOUT

 

Un malheur n'arrivant jamais seul, les parents de Panchillot vont sans doute connaître la maladie car ils disparaîtront à 2 jours d'intervalle : sa mère Catherine  237 décède à 68 ans le 25 mars 1825, et son père Pierre  236 le 27 mars de la même année, à l'âge de 75 ans.

 

 

Branche FRANÇOIS

Car un prénom peut aussi être un patronyme ! C'est le cas pour cette branche dont je ne sais pas grand'chose pour l'instant.

 

Dans le village de Bédillon, commune de Sainte-Hélène, le laboureur Jean FRANCOIS  478 (né vers 1769) est inquiet pour sa fille Jeanne FRANCOISE  239 , en cette fin d'automne 1806. En effet, Jeanne est sur le point d'accoucher dans la maison de son père. Le souci est que l'enfant qui va naître n'a pas de père... Et c'est une petite fille qui vient au monde, le 21 novembre 1806 : elle s'appelle Marie FRANCOIS  119 . Elle grandira à Bédillon avec l'affection de sa mère et de son grand'père.

Pour remonter plus loin...

A Ste-Hélène, trouver la naissance de Jeanne FRANCOISE, avant 1788. Rien en ligne.

 

 

C'est avec elle que notre Panchillot  118 se remarie à 40 ans le 19 septembre 1829 à Listrac ; Marie FRANCOIS  119 en a 23, c'est-à-dire 17 de moins que lui ! Ils vont s'installer d'abord à Moulis, plus précisément à Mauvesin, où Panchillot est valet bouvier, puis au village de Berniquet à Listrac.

Panchillot  118 et Marie  119  ont 5 enfants :

Devenue grande, Marie SENTOUT 59 quitte le domicile de ses parents et part vivre à Castelnau par la suite. Sa maman Marie FRANCOIS  119 décède chez elle à Berniquet le 10 mai 1884, âgée de 75 ans.

 

Castelnau
Castelnau-Médoc - Rue Victor Hugo

 

C’est donc à Castelnau que Marie SENTOUT  59 rencontre Pierre MONNEREAU 58 , et que l'idée leur vient de se marier. D'après le contrat de mariage que les futurs époux passent le 3 mars 1861, devant le notaire Maître Louis BONNET, le trousseau de la mariée contient une armoire en bois de noyer, 6 draps de lit, 6 serviettes et 6 essuie-mains, pour une valeur de 40 Francs, constitué par sa mère. Mais Marie a travaillé et économisé pour fournir elle-même au ménage le lit conjugal "composé de son bois, ses couches, couvertes, garniture et rideaux". On peut apprécier ici le tempérament d'indépendance de la jeune fille, et sa volonté de s'assumer financièrement. Le futur époux, quant-à-lui, n'a aucun bien à se constituer...

 

La signature de Pierre MONNEREAU (58) : Signature Pierre Monnereau

 

Le mariage a lieu le 21 mai 1861. Les parents du marié, bien que vivant encore et habitant Moulis, n’étaient pourtant pas présents au mariage, pour une raison indéterminée. Ils n'étaient pourtant pas opposés à cette union puisqu'ils ont passé acte devant notaire pour manifester leur consentement. Alors âgés de 49 ans, ils devaient simplement être dans l'impossibilité physique de se déplacer. Le père de la mariée, lui, était déjà décédé.

 

 

Les mariés s’installent donc à Castelnau, dans le quartier de Landiran, près du bourg, où se situe le lavoir sur la jalle. Ils auront 4 enfants :

 

N.B. Un grand merci à Jean-Pierre ARNAUD pour certains de ces précieux renseignements.

 

Suite de l'histoire : vers        Marie "Estelle" MONNEREAU