La numérotation Sosa, la recherche des ancêtres,... Quelques bases pour bien comprendre comment cela fonctionne.
Une présentation de la terre de nos origines, et les grandes ligne de l'histoire de notre famille au fil du temps...
Explications sur les différents calendriers utilisés dans l'Histoire.
Convertir une date du calendrier républicain vers le calendrier grégorien
Pour situer une date dans l'Histoire.
Quelques mots sur l'origine des noms de famille.
Qu'est-ce que c'est ?
Se repérer dans l'espace :
Dans le temps :
(raconté par Yvette Goffre)
Ma grand-mère maternelle, Jeanne dite Alice ABRIBAT 31 , dite aussi " Mémé Alice ", est née le 5 juillet 1879, à Avensan. Elle vit avec ses parents vignerons au village de Mallet, proche du bourg d' Avensan, et avec sa soeur Marie ABRIBAT, de 4 ans son aînée. Alice est comme tout le monde cultivatrice ; elle apprend très jeune la culture et l'entretien de la vigne, et ce sous le soleil comme sous la pluie...
Le 21 septembre 1897, elle épouse Emile JUSTE 30 à Avensan. Sa soeur Marie épouse Louis, le frère d'Emile, le même jour ! Le jeune couple s'installe dans cette commune au village de Barreau. Ils ont 2 enfants :
Son mari Emile détient et retient tout l’argent qu'il gagne sans en donner à sa femme ni à sa fille... La vie n'est donc pas toujours simple pour la petite famille.
Pourtant Alice a toujours réagi avec flegme et une formidable répartie teintée d'humour. Un jour qu' Emile l'accusa de le tromper, elle lui répondit en patois : "Oh bé dé brail qu'as bien ün cap dé cournart !" . La traduction littérale est : "Oh vrai de vrai que t' as bien une tête de cocu !". Mais traduit en français, ça n'a pas le même sel...
Alice travaille dans le textile à l'usine de bonneterie Veuve CLERC & fils à Avensan à partir de 1935. D'après une attestation de versement des cotisations patronales et syndicales aux Assurances sociales, on sait qu'elle touche 200 francs par mois pour son travail. Alice cesse de travailler le 30 septembre 1939, puisqu'elle atteint alors ses 60 ans.
Mais au sortir de la guerre, cette mise à la retraite n'est plus possible car l'argent manque pour faire vivre le foyer. Alors, le 22 octobre 1945, Alice reprend du service à 66 ans, et devient couturière à la manufacture de bonneterie W. et R. TAPIE de Listrac.
Emile meurt en 1968, et Alice ne lui survit qu'une année. Alors qu'elle est en visite au Cap Ferret, sur le Bassin d'Arcachon, pour voir sa fille Henriette et ses petits-enfants, elle a un malaise. Elle est transportée en urgence à la clinique d' Arès où elle décède à 89 ans, le 7 mars 1969.
A Arès, trouver le décès de Jeanne ABRIBAT le 7 mars 1969. Les registres de décès mis en ligne ne vont que jusqu'en 1920.
Après son décès, on l’amène en voiture à Bouqueyran, commune de Moulis, où elle est déclarée, pour éviter de payer les frais de déplacement aux Pompes Funèbres. C'était à l'époque une coutume très fréquente avant l'assouplissement des lois sur les transports de corps.
Evoquons brièvement l'autre couple. Christophe dit Louis JUSTE (le frère d'Emile, aussi vigneron) et Jeanne dite Marie ABRIBAT (la soeur d'Alice) habitent, eux, à Mallet, dans la commune d' Avensan. Ils y ont 3 enfants :
Vers sa fille Pétronille "Henriette" JUSTE
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