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Mariage Jean COUREAU 110 et Marie MOREAU 111 (23 juillet 1830 à Margaux)

Mariage Jean COUREAU 110  et Marie MOREAU 111  (23 juillet 1830 à Margaux)

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Du vendredi vingt-trois juillet mil huit cent trente, à sept heures du soir. Acte de mariage de Jean Coureau, cultivateur âgé de vingt-huit ans passés, habitant du village de Castelnéau, commune de Margaux, où il est né le treize pluviôse an dix ; fils légitime de Pierre Coureau, comme lui cultivateur, et de Marie Goffre, qui demeurent dans ladite commune de Margaux, procédant comme majeur et en outre du consentement de ses père et mère, ici présents, d’une part ;

Et de Marie Moreau, sans profession, âgée de vingt-un ans passés, née à Margaux le vingt quatre mars mil huit cent neuf, fille légitime de Pierre Moreau, cultivateur, et de Madeleine Jarris, procédant pareillement comme majeure, et en outre du consentement de ses père et mère, ici présents, avec qui elle demeure au village précité de Castelnéau, commune de Margaux, d’autre part.

Les actes préliminaires sont extraits des registres de publication de mariages, faites à Margaux les dimanches neuf et seize mai dernier, et ont été affichés aux termes de la loi, sans qu’il ait été formé aucune opposition au présent mariage ; les actes de naissance des époux sont extraits des registres de l’état civil de ladite commune de Margaux ; le tout en forme. De tous lesquels actes, ainsi que du chapitre six du code civil, titre du mariage, sur les droits et les devoirs des époux, il a été donné lecture par moi officier public, aux termes de la loi.

Les dits époux présents ont déclaré prendre en mariage, l’un Marie Moreau, l’autre Jean Coureau. En présence des sieurs Pierre Gondat, cultivateur, Jean Saubaigné, marchand-épicier, Jean Saintpré, aussi marchand-épicier, et Etienne Tournier, menuisier ; tous quatre majeurs de plus de vingt-cinq ans, parents ou amis des époux, demeurant à Margaux.

Après quoi moi, Isidore Feuillebois, adjoint au Maire de la commune de Margaux, remplissant les fonctions d’officier public de l’état civil, ai prononcé qu’au nom de la loi les dits époux sont unis en mariage. Lecture faite aux parties et aux témoins, ils ont été interpellés de signer et ont individuellement déclaré ne savoir, à l’exception des sieurs Saubaigné, Saint-pré et Tournier, qui ont signé avec moi.

 

                                                                                                                             L’adjoint au Maire

 

 

N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.