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Mariage
Pierre COUREAU 220 et Marie GOFFRE 221 (6 avril 1795 à Margaux) COU3500.jpg Aujourdhuy dixseptième jour du mois de Germinal
lan troisième de la republique française Une et Indivisible à huit heures du
(manque une ligne) la commune de Margaux département du bec dAmbès élu du
vingt huit nivose e seconde année républiquaine pour recevoir les actes destinés
à constater les naissances, mariages et décès des Citoyens, sont comparus en la
Maison commune de margaux pour contracter mariage, dune part le Citoyen pierre
coureau journalier âgé de vingt sept ans natif et domicilié de la commune sus
dit margaux fils légitime de pierre coureau natif et domicilié en cette commune
sus dit margaux et de feue jeanne gondat native et décédée dans la ditte
commune de Margaux dune part, et la Citoyenne marie Goffre agée de vingt deux
ans native et habitante de la ditte commune de Margaux, fille légitime de feu
pierre Goffre natif de la commune de Listrac district de Lesparre et décédé
dans la commune du dit Margaux, et de feue jeanne olivier native et décédée
dans la commune du dit Margaux dauttre part. les quels futurs conjoints étaient
accompagnés de pierre coureau antien matellot agé de soixante cinq ans père du
futeur et de Suzanne Sieulanne agée de quarante deux ans tante par alliance du
futeur et de françois lauga agé de trente ans couzin de la futeur et de bernard
Peytraut tailleur dhabits amy et voisin des futeurs, tous les quatre
domiciliés dans la ditte commune de Margaux. Moy Jean Chartron officier public
de la commune de Margaux après avoir fait lecture en présence des parties et
des témoins de lacte de publication des promesses de mariage entre les futeurs
conjoints adressé par moy officier public et affiché à la porte de la Maison
commune du dit Margaux le quatorzième jour du présant mois Germinal
conformément à la loy et après aussy que le Citoyen pierre Coureau et la
Citoyenne marie Goffre ont déclaré a haute voix se prendre mutuellement en
mariage je prononcé au nom de la loy que pierre Coureau et marie Goffre sont
unis en mariage et jen ai dressé le présant acte que pierre Coureau et marie
Goffre futeurs et pierre Coureau père du futeur et Suzanne Sieulanne tante du
futeur et françois lauga couzin de la futeur et bernard Peytraut amy des
futeurs ont déclaré ne savoir signer de ce interpellé suivant la loy par moy en
la Maison commune de Margaux le dit jour mois et an que dessus. Jean
Chartron, officier public. N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension. |