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Mariage Jean PONTET 48 et Marie LACOURTY 49 (3 novembre 1856 à Ste-Hélène)

Mariage Jean PONTET 48  et Marie LACOURTY 49  (3 novembre 1856 à Ste-Hélène)

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L’an mil huit cent cinquante-six, le trois novembre à huit heures du matin. Devant nous, François Damas, maire de la commune de Ste hélène remplissant les fonctions d’officier de l’état civil, se sont présentés en la maison commune pour être unis par le mariage :

D’une part, Jean Pontet, né sur la commune de Ste hélène, village de Ludeye, le vingt-neuf avril mil huit cent trente-un, tisserand domicilié à Ste hélène, village de Ludeye, fils majeur de Pierre Pontet décédé, et de Marie Meyre, âgée de cinquante-un ans, sans profession, domiciliée à Ste hélène, présente et consentante.

Et d’autre part : Marie Lacourty, née sur la commune de Lacanau, village de Méjos, le douze novembre mil huit cent trente cinq, sans profession, domiciliée sur la commune de Lacanau, fille mineure de Jean Lacourty, âgé de cinquante-neuf ans, résinier, domicilié sur la commune de Lacanau, présent et consentant, et de Pétronille Constantin, âgée de cinquante-trois ans, sans profession, domiciliée sur la commune de Lacanau, présente et consentante.

Les futurs époux nous ont remis : 1° leurs actes de naissance, 2° l’acte de décès du père de l’époux, 3° les extraits des actes des publications faites à Ste hélène les quatorze et vingt-un septembre dernier et à Lacanau les vingt-un et vingt-huit du même mois, et non suivies d’opposition.

Sur notre interpellation, les futurs époux nous ont déclaré qu’ils ont réglé les conventions civiles de leur mariage par un contrat passé le huit septembre dernier, devant le sieur Bonnet notaire en la résidence de Castelnau. Nous avons fait lecture aux parties des pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre 6 du Code civil, titre du mariage, sur les devoirs respectifs des époux, et après avoir reçu des contractants, l’un après l’autre, la déclaration qu’ils veulent, l’un prendre pour épouse Marie Lacourty, l’autre prendre pour époux Jean Pontet, nous avons prononcé publiquement, au nom de la loi, qu’ils sont unis par le mariage et nous en avons dressé acte sur le champ en présence des quatre témoins ci-après désignés :

Mallet laurent, âgé de trente-quatre ans, instituteur à Ste hélène, étranger aux époux,

2° Raymond antoine, âgé de vingt-cinq ans, maréchal ferrant à Ste hélène, étranger aux époux,

Mauvin jean, âgé de quarante-cinq ans, tisserand à Ste hélène, étranger aux époux,

Sieutat Bertrand, âgé de vingt-cinq ans, marchand à Ste hélène, étranger aux époux. Lecture faite, les époux, la mère de l’époux, le père et la mère de l’épouse, ainsi que les deux derniers témoins ont déclaré ne savoir signer, les deux premiers témoins ont signé avec nous.

 

                                                                                              Damas, maire.

 

 

N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.