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Mariage Pierre MONNEREAU 232 et Marie FORTUNAT 233 (2 décembre 1808 à Castelnau)

Mariage Pierre MONNEREAU 232  et Marie FORTUNAT 233  (2 décembre 1808 à Castelnau)

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L’an mil huit cent huit et le deux du mois de décembre, pardevant nous Maire et officier de l’état civil de la commune de Castelnau sont comparus Pierre Monnereau agé de vingt six ans et deux mois majeur de vingt un an fils de Pierre Monnereau décédé à Castelnau le seize brumaire an 4e ainsi qu’il est constaté par l’acte de décès délivré a Castelnau le dix neuf vendemiaire an neuf signé Bergeron maire et Jeanne Castang avec laquelle il demeure, commune de Castelnau ici présente et consentante,

Et Marie fortunat agée de vingt six ans et quatre mois née et domiciliée a Castelnau majeure de vingt un an fille de Jean fortunat galocher et de Jeanne Caubet avec lesquels elle demeure meme commune ici presents et consentants.

Lesquels nous ont requis de proceder a la celebration du mariage projetté entre eux et dont les publications ont été faites devant la principale porte de la Maison commune conformément à la loi les vingt et vingt sept novembre dernier, aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée faisant droit à leur requisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre VI du titre du Code Civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et a la future epouse s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme chacun d’eux ayant repondu séparément et affirmativement, declarons au nom de la Loi que Pierre Monnereau et marie fortunat sont unis par le mariage, de quoi avons dressé acte en présence de sieur Pierre Roux propriétaire agé de quarante neuf ans, Raymond Raymond faiseur de ba( ?) agé de quarante huit ans, Jacques Michaud forgeron agé de trente cinq ans, Pierre Berlan brassier agé de trente cinq ans, témoins domiciliés de cette commune.

Les futurs époux et la mère du futur ont declaré ne savoir signer de ce faire interpellé et le père et la mère de la future et les témoins ont signé avec nous le tout après lecture.

                               Le Maire, hugon

 

 

N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.