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Mariage Jean BRUNIER 234 et Hélène CONTE 235 (29 avril 1799 à Castelnau)

Mariage Jean BRUNIER 234  et Hélène CONTE 235  (29 avril 1799 à Castelnau)

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Aujourd’huy dix floreal an sept de la Republique franaise une et indivisible a l’eure de midi dans le temple decadaire du canton de Castelnau.

Par devant moy Damas Prefet de l’administration municipale du canton de Castelnau faisant les fonctions d’officier public en vertu de la loy du treize fructidor an six.

Sont comparus pour contracter mariage le citoyen Jean Brunier cultivateur natif de la commune de ludon domicilié de celle de Ste helene, fils legitime de fu Jean Brunier et de petronille Lazen, lequel Brunier est agé de vingt ans d’une part.

Et le citoyenne helaine Conte native de la commune de Carcans domiciliée de celle de Lacanau agée de seze ans fille legitime de pierre Conte et de marie helies procedant du consentement de son pere d’autre part.

Lesquelles parties contractantes etoyent acompagnées Jean Marie Metet cultivateur age de dix neuf ans, Jean mericq brassier age de cinquante sept ans, pierre taudinet agé de vingt sept ans et pierre hugon cultivateur age de dix neuf ans, tous quatre domiciliés de la commune de Castelnau.

Apres avoir fait lecture premierement de l’acte de naissance de Jean Brunier qui cons(ta)te que le dt Brunier est né le vingt sept dexbre mille sept cent soixante dix neuf de legitime mariage d’entre Jean Brunier et Petronille lazen.

2° de l’acte de naissance de helaine Conte qui cons(ta)te que la dte Conte est née le trente juin mille sept cent quatre vingt trois de legitime mariage d’entre Pierre Conte et marie Elies.

3° des actes de publication de mariage redigés par Broussard agent de la commune de Ste helene et Laporte agent de celle de lacanau en date dix neuf floréal an sept.

Et apres aussi que les dts Jean Brunier et Marie Conte ont declaré a haute voix vouloir se prendre pour epoux jay declaré au nom de la Loy que Jean Brunier et helaine Conte sont unis en mariage, j’en ay a l’instant regidé le present acte que les quatre témoins ont signé avec nous et non les epoux pour ne savoir de ce interpellé.

                               Damaz, prefet

 

 

N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.