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Mariage
Pierre LALLEMAGNE 38 et Jeanne HUGON 39 (24 novembre 1855 à Arcins) LAL9000.jpg Lan
mil huit cent cinquante cinq et le vingt-quatre novembre à sept heures du soir.
Devant nous, Jean Papot, adjoint au maire de la
commune dArcins, remplissant les fonctions
dofficier de létat civil, se sont présentés en la maison commune pour être
unis par le mariage : Pierre
Lallemagne, tonnelier né à Moulis le quatorze octobre
mil huit cent trente un, fils majeur et légitime de Jean Lallemagne
vigneron et de Marie Bare ménagère ici présents et
consentant, demeurant a Piquey commune de Moulis,
dune part. Et
Jeanne Hugon, ménagère, née à Arcins
le premier octobre mil huit cent trente trois, fille majeure de Jean Hugon, vigneron, et de Jeanne Dorat, ménagère, ici présents
et consentants, demeurant à Arcins, dautre part. Sur
notre interpellation, les époux nous ont déclaré quils ont réglé les
conditions civiles de leur mariage par un acte public passé le quatre octobre
1855 devant le Sr Bigeat
notaire à Lamarque. Les futurs époux nous ont remis 1° leurs actes de
naissance 2° Les extraits des actes de publication faite dans la commune
de Moulis. Nous avons fait lecture aux parties des pièces ci-dessus mentionnées
et du chapitre 6 du Code civil, titre du mariage, sur les devoirs respectifs
des époux, et après avoir reçu des contractants, lun après lautre,
quils veulent, lun prendre pour épouse Jeanne Hugon,
lautre prendre pour époux pierre Lallemagne,
nous avons prononcé, au nom de la loi, quils sont unis par le mariage et nous
en avons dressé acte sur le champ en présence des quatre témoins ci-après
désignés : 1°
Riviès ( ?) Bernard auguste, j
( ?)eur, âgé de quarante deux ans, 2° Lescoutra
Raymond, propriétaire, âgé de quarante-cinq ans, 3° Dupin Barthelemy
père, forgeron âgé de soixante ans,
4° Dupin Barthelemy fils, forgeron âgé de vingt cinq
ans. Lecture
faite ont signé avec nous les témoins et le futur, non les autres parties pour
ne savoir. Papot, adjoint N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension. |