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Mariage
Jean LACOURTY 98 et Pétronille CONSTANTIN 99 (14 juillet 1828 à Lacanau) LAC6500.pdf Lan
mil huit cent vingt huit et le quatorze juillet à dix heures dû matin, pardevant nous maire et officier civil de la commune de
Lacanau, sont comparus jean lacourtÿ charpentier, né
et habitant sur la commune de Lacanau le premier jour du mois pluvioze sixième année républiquaine,
fils légitime de jean lacourtÿ et marie brachet, procédent comme majeur
et dû consentement de ses père et mère ici présents et consentents
dune part, Et pétronille Constantin née et habitante
sur la même commune de Lacanau le seize messidor an neuf, fille légitime darnaud Constantin et de marie janin,
procédent comme majeure et dû consentement de ses
père et mère ici présents et consentents dautre
part, Lésquéls nous ont requis de procéder à la
célébration dû mariage projetté entreux,
et dont les publications ont été faites, le dix huit et le vingt sept maÿ dernier ; présente année ; et les affiches
aux termes de la loi sans quauqune oppozition au dit mariage ne nous ait été signifiée, faizant droit à leur réquizition,
après avoir donné lecture de toutes les pièces cÿ
dessus mentionnées, et dû chapitre six dû titre du Côde
civil intitulé dû mariage avons demandé au futur époux et à la future épouze sils veulent se prendre pour marÿ
et pour femme, chaquun deux aÿant
répondu separement et affirmativement, déclarons au
nom de la loi que jean lacourtÿ et pétronille constantin sont unis
en mariage de tout quoi avons dressé le présent acte en présence de pierre ferran tisseran âgé de trente un
ans, de bernard merlet tisseran âgé de trente neuf ans, de jean caplon aussÿ tisseran
âgé de trente deux ans, et de jean ralle aussÿ tisseran âgé de vingt trois ans touts habitants domiciliés
de la commune de Lacanau, après quoi lecture faite Caplon
a signé avec nous et non les autres témoins, nÿ le
futur et la future, le père la mère du futur et le père la mère de la future
ont déclaré ne savoir. A Lacanau, le jour mois et an que dessus. N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension. |