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Mariage Bernard FAURE 484 et Anne HUGON 485 (23 mars 1776 à Moulis)

Mariage Bernard FAURE  484 et Anne HUGON 485  (23 mars 1776 à Moulis)

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L’an mil sept cent soixante seize et le vingt troisieme jour du mois de mars, après la célébration des fiancailles faites en cette eglise le seizieme jour du mois de fevrier de la meme année entre Bernard faures brassier habitant de la paroisse de Listrac, fils legitime de fûs françois faures et marie Segonnes d’une part ; et anne hugon, fille légitime de fûs guilleaume hugon et françoise Braquessac habitant de cette parroisse d’autre part ; et apres la publication des trois bans de leur futur mariage, faite pendant trois dimanches consecutifs aux messes parroissiales de cette eglise, ainsi que de celle de Listrac comme il m’a paru par le certificat de M. le curé du dit lieu, sans qu’il se soit trouvé aucun empechement, vu pareillement la permission qui leur a été accordée par messieurs les vicaires généreaux de pouzet( ?) dans le Carème nohnobstant l’empechement de ce tem(p)s, la dite permission date du seize mars de la presente année, je soussigné leur ay donné la Benediction Nuptiale avec les cérémonies prescrites par la Sainte Eglise, et du consentement du pere de la fille encore vivant du temps de leur contrat de mariage et des proches parens du garçon, en presence de jean faure charpentier, jean dubosq vigneron, autre jean faure charpentier et pierre Braquassac vigneron, témoins dont les deu premiers ont signé avec moy, les deux autres ayant declaré ne le savoir.

                                               fauvestre vic(aire) de moulix

 

N.B. : La dispense pour empêchement de mariage vient du fait que ce dernier a eu lieu pendant le temps du Carême. Etaient interdites toutes festivités pendant le Carême, le temps de l’Avent (4 semaines avant Noël), le mois de mai, les vigiles des grandes fêtes liturgiques. Par contre, je ne vois pas ce qu’est ce « pouzet »…

 

 

N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.