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Mariage Pierre FAYET 214 et Anne IRATCHETO 215 (15 octobre 1814 à St-Palais)

Mariage Pierre FAYET  214  et Anne IRATCHETO 215  (15 octobre 1814 à St-Palais)

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L’an mil huit cent quatorze et le quinze du mois d’octobre, par devant nous jacques sircou maire officier public de l’etat civil de la ville de St Palais, canton du même nom, département des Basses Pyrénées ; sont comparus le nommé pierre fayet agé de trente sept ans, charpentier, né a St Palais y domicilié, fils légitime et majeur de feu adrien fayet charpentier et de marie Larraburu conjoints domiciliée a St Palais ici presente et consentante, et anne Iratcheto agée de quarante trois ans, journalière, née à arbouet, domiciliée a St Palais, veuve de Bernard miniche, fille légitime et majeure des feus jean Iratcheto et de marie couignoua, laboureurs, domiciliés en leur vivant au dit lieu d’arbouet ; lesquels nous ont requis de proceder a la celebration du mariage projetté entr’eux et dont les publications ont été faites devant la principalle porte d’entrée de la maison commune de St Palais le deux et le neuf du courant a l’heure de midi, aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée faisant droit a leur réquisition ; après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chap. 6 du titre du code civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et a la future épouse s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme, chacun d’eux ayant repondu separement et affirmativement, déclarons au nom de la loi que le nommé pierre fayet et anne Iratcheto sont unis par le mariage. De quoi avons dressé acte en presence des sieurs jean-Bte Duhagou agé de trente sept ans, huissier au di( ?), jean dauna charpentier agé de soixante ans, jean Etchepare agé de quarante quatre ans, tisserant et jean halçarau dit Achatiguy agé de cinquante ans laboureur ; lesquels après qu’il leur en a été donné lecture l’ont signé avec nous, ce que n’ont fait les parties contractantes et la mere de l’époux pour ne savoir écrire de ce faire requis.

                               Sircou maire

 

 

N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.