Mariage
Raymond CANTEGREIL 212 et Marie GUINOT 213 (31 décembre 1793 à Domme)
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Le
onze du mois de nivose mil sept cent
quatre-vingt-treize lan second de la république, avant midi, dans la salle
publique de la maison commune, pardevant moi officier
public soussigné, sont comparus Raymond Cantegreil
exerçant la profession de tonnelier âgé de trente et trois ans deux mois, natif
de la municipalité de Cénac district de Sarlat,
département de la Dordogne,
fils naturel & légitime de jean Cantegreil
exerçant la profession de tonnelier & de anne charriol conjoints, demeurant à domme
vieille dune part ; & marie guinot âgée de
vingt ans, fille naturelle & légitime de françois
guinot exerçant la profession de scieur de long &
de marie lescalmel conjoints, demeurant à domme dautre part ; assistés de guillaume guinot exerçant la profession de
( ?) de santé âgé de
trente un ans, demeurant à Domme, de jean escalmel
exerçant la profession de boucher âgé de cinquante trois ans demeurant à Domme,
de pierre lescombes exerçant la profession de
( ?) de santé âgé de quarante huit ans, demeurant à Domme & de pierre
cantegreil exerçant la profession de tonnelier âgé de
quarante trois ans, demeurant à Domme vieille, tous les quatre témoins qui ont
déclaré quils sont parens aliés
des parties ; en présence desquels, je officier public, ai fait lecture
des actes de naissance des parties, des consentemens
de leurs parens, des actes des publications dans les
domiciles des comparans, lesquels du consentement de
leurs parens ont dit vouloir se marier
ensemble ; en conséquence ledit Cantegreil a
prononcé à haute voix, je déclare prendre marie guinot
en mariage ; & ladite marie guinot a aussi
prononcé à haute voix, je déclare prendre Raymon Cantegreil en mariage : cela fait, en présence des parties
& desdits témoins, jai prononcé au nom de la loi Raymond Cantegreil & marie Guinot
sont unis en mariage.
Fait
par moi officier public soussigné. Et ont lesdits
Bonnery of. public
N.B. : Les éventuelles fautes d'orthographe sont ici volontaires, car telles quelles dans les actes originaux. En effet, je préfère privilégier la fidélité au texte d'origine plutôt que faire des interprétations pour convertir en français actuel, quitte à ce que ce soit au détriment de la compréhension.